Contexte
L'activité des vétérinaires évolue dans un contexte très porteur.
Pour les vétérinaires pour animaux de compagnie, la croissance de la demande en soins vétérinaires repose sur de solides facteurs de croissance : progression du nombre d'animaux domestiques, médicalisation croissante des animaux et sensibilité plus forte au bien-être animal.
Concernant l'activité rurale, les contraintes sanitaires du secteur de l'agroalimentaire et la multiplication des crises sanitaires ont obligé les éleveurs à intensifier leurs dépenses dans les soins préventifs (campagne de vaccinations, hygiène, alimentation, etc.) afin d'éviter la contamination d'un élevage entier.
Près de la moitié des honoraires de la profession étant issue des activités annexes aux soins (médicaments, alimentation, accessoires), les vétérinaires sont toutefois très exposés aux pressions concurrentielles de la grande distribution (premier circuit de distribution pour l'alimentation animale), des animaleries qui se structurent autour de réseaux sous enseigne mais aussi des pure players positionnés sur le marché animal.
Des sites spécialisés dans les conseils vétérinaires à distance se sont aussi développés ces dernières années.
Dans ce contexte, les vétérinaires se regroupent de plus en plus au sein de réseaux de cliniques afin de mutualiser leurs charges (locaux, équipements, personnel) : Mon Véto, Univet, VetOne, etc. La prise de participation de certains fonds d'investissements dans ces réseaux contribue à leur développement au niveau national.
Tendances
Bien que l'expérimentation de la télémédecine par les vétérinaires menée entre 2020 et 2021 n'ait toujours pas débouché - à ce jour - sur des textes législatifs l'encadrant, cette forme de pratique devrait être autorisée dans les mois à venir. Cette évolution permettrait de pallier la pénurie de vétérinaires ruraux et de proposer de nouveaux services (télésurveillance, téléexpertise, téléassistance, télérégulation, etc.). Elle pourrait offrir à la profession de nouvelles opportunités pour développer son activité, mais nécessitera des investissements importants, davantage à la portée des réseaux de cliniques que des vétérinaires exerçant individuellement.
L'organisation du marché
L'association au sein des cliniques vétérinaires est de plus en plus courante. Elle permet d'élargir l'offre des soins, tout en diminuant les charges par praticien.
L'exercice individuel reste courant en zones rurales. Généralement le praticien a une activité « mixte » et complète ses revenus grâce à des missions de service public (contrôles d'hygiène) et/ou à des activités associées (expertises pour le compte de laboratoires…).
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Bon à savoir
On compte 20 844 vétérinaires en 2023¹.
En 2021, le chiffre d'affaires total du secteur était de 4,701 milliards d'euros².