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Quelle est la réglementation d'un prothésiste ongulaire ?

2 min. de lecture
Mis à jour le 15 Février 2024
prothésiste ongulaire
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En résumé

  • La profession de prothésiste ongulaire ne nécessite pas de diplôme spécifique mais une formation est fortement recommandée pour maîtriser les techniques et respecter les normes d'hygiène.

  • La déclaration d'activité et le respect des règles d'hygiène et de sécurité sont obligatoires.

  • L'usage de produits cosmétiques doit être conforme à la réglementation européenne sur les produits cosmétiques.

Les diplômes requis pour se lancer en tant que prothésiste ongulaire

Bien que l'activité de prothésiste ongulaire ne soit pas réglementée par un diplôme spécifique, plusieurs formations sont disponibles pour acquérir les compétences nécessaires dans le domaine de la manucure et de l'onglerie.

Des certifications professionnelles, comme le CAP Esthétique, Cosmétique, Parfumerie, peuvent fournir une base solide, tandis que des formations spécialisées offrent des techniques avancées en pose d'ongles, décoration, et utilisation de différents matériaux (gel, résine, etc.).

Les règles d’hygiène et de sécurité indispensables pour les prothésistes ongulaires

La profession de prothésiste ongulaire est soumise à des règles strictes d'hygiène pour prévenir les risques d'infections. Ces normes concernent à la fois le nettoyage et la désinfection des instruments, l'aménagement de l'espace de travail pour garantir un environnement sain, et le respect des protocoles de sécurité pour l'utilisation de produits chimiques potentiellement dangereux.

Les produits utilisés par les prothésistes ongulaires doivent être conformes à la réglementation en vigueur, notamment celle de l'Union Européenne qui encadre la mise sur le marché des produits cosmétiques. Cette réglementation impose des tests de sécurité et la fourniture d'une liste détaillée des ingrédients pour prévenir les risques d'allergies ou de réactions. Les prothésistes doivent être formés à la compréhension de ces listes pour conseiller correctement leurs clients et garantir l'utilisation sécurisée de ces produits.

Le refus de certains clients est recommandé

Les prothésistes ongulaires ne sont pas forcément en mesure de fournir leurs services à tous les clients qui sollicitent une intervention. Il existe certains cas où la prestation est déconseillée, notamment :

  • Les individus âgés de moins de 16 ans.

  • Les personnes suivant des traitements médicamenteux particuliers, tels que la consommation de stéroïdes ou des cures prolongées d'antibiotiques, ce qui peut compromettre l'adhésion des produits utilisés et risquer de provoquer des complications.

  • Les clients présentant des affections des ongles, comme la mycose, qui est l'une des maladies les plus courantes. Les prothésistes doivent être capables de détecter ces conditions et, le cas échéant, de refuser le service pour éviter le risque de contagion.

  • Les femmes enceintes entrant dans leur septième mois de grossesse.

  • Les individus allergiques aux substances employées par le prothésiste.

  • Les personnes ayant récemment subi une opération chirurgicale ou sur le point de le faire.

Les démarches à réaliser pour un prothésiste ongulaire

​​Un prothésiste ongulaire doit déclarer son activité auprès des autorités compétentes. Cela peut impliquer l'enregistrement sur le site du Guichet Unique pour ceux qui souhaitent s'établir comme auto-entrepreneurs ou la création d'une entreprise si le projet est plus conséquent. Cette démarche est essentielle pour obtenir un statut légal et pouvoir exercer en toute légalité.

Les assurances obligatoires pour un prothésiste ongulaire

La souscription à une assurance responsabilité civile professionnelle est indispensable pour couvrir tout dommage corporel ou matériel causé à un tiers dans le cadre de l'activité.

Vous devez également souscrire à :

  • Une assurance dommage de biens : Cette assurance protège le matériel et les locaux professionnels en cas de sinistre (incendie, dégât des eaux, vol, etc.). Pour un salon de prothésie ongulaire, cela peut couvrir tout, depuis les équipements spécialisés jusqu'à l'inventaire des produits cosmétiques. En cas de dommage, cette assurance permet au professionnel de remplacer ou réparer le matériel endommagé sans affecter significativement la trésorerie de l'entreprise.

  • Une assurance perte d’exploitation : Bien que non obligatoire, cette assurance est fortement recommandée. Elle permet de couvrir les pertes financières résultant d'une baisse d'activité ou d'une fermeture temporaire due à un sinistre couvert par le contrat d'assurance. Pour un prothésiste ongulaire, cela signifie qu'en cas de fermeture du salon pour cause de sinistre, l'assurance peut compenser la perte de revenu pendant la période d'inactivité.

  • Une assurance de protection juridique : Cette assurance offre une couverture pour les frais juridiques en cas de litige avec un client, un fournisseur, ou un employé. Elle peut s'avérer précieuse pour les prothésistes ongulaires en fournissant un soutien financier pour les frais d'avocat, les coûts de procédure, et d'autres dépenses judiciaires.

Questions fréquemment posées

Questions fréquemment posées

Article mis en ligne le 15 Février 2024