Les points de vigilance de la société d'ambulances
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Le secteur a été lourdement impacté par la crise sanitaire en 2020. La fermeture des points de vente pendant les périodes de confinement, l'effondrement de la fréquentation touristique et la baisse de la consommation en parfums et cosmétique (diminution des interactions sociales, hausse du télétravail, port du masque) sont autant de facteurs qui ont pénalisé le secteur. Ainsi, en 2020, son chiffre d'affaires en valeur a accusé un recul de 15% sur un an. Malgré un rebond d’activité en 2021 (+10% en valeur sur un an), le secteur n’a pas retrouvé son niveau d’avant-crise sanitaire.
En dépit du renforcement des stratégies omnicanales menées par les grandes enseignes du secteur, les ventes en ligne n'ont pas compensé la chute des volumes de vente. Sur ce canal de distribution, les réseaux spécialisés sont par ailleurs confrontés, depuis des années, aux pressions concurrentielles des pure players (généralistes et spécialistes) et des parapharmacies.
Les professionnels du secteur font également face à l’intensification des pressions tarifaires (les promotions constituent plus des deux tiers du chiffre d'affaires de la parfumerie sélective). Le développement de marques propres et la commercialisation de marques exclusives sont donc indispensables pour se différencier et rester compétitif.
Le commerce spécialisé doit miser sur l'omnicanalité (web-to-store, store-to-web) en développant de nouveaux services (réservation de soins et ateliers en ligne, click&collect) et en digitalisant les points de vente (magasins connectés, information produits depuis le smartphone du client, miroir intelligent, écran de maquillage virtuel, etc.).
Enfin, les réseaux sociaux sont devenus déterminants pour les acteurs du secteur (animation de communauté pour échanger des expériences et des conseils, collaboration avec des influenceurs, etc.).
Alors que la hausse de l’inflation pèsera sur le pouvoir d’achat des ménages, les parfumeries seront confrontées à la hausse de leurs charges d’exploitation (envolée des prix des approvisionnements, revalorisations salariales, flambée des prix de l’énergie) qu’elles peineront à répercuter en raison du contexte concurrentiel exacerbé.
La distribution sélective : il s'agit du premier circuit de distribution de la parfumerie (près de la moitié du chiffre d'affaires du secteur). Le distributeur signe un contrat de distribution sélective avec une ou plusieurs marques. Les grands magasins (Les Galeries Lafayette, Le Printemps, Le Bon Marché) et les parfumeurs traditionnels sont dominés par les grandes enseignes de la parfumerie qui captent près de 90% du marché de la distribution sélective en valeur. Les principaux leaders sont Sephora, Nocibé, Marionnaud. La distribution sélective poursuit son mouvement de concentration (rachat de Nocibé par Douglas en 2014).
La distribution exclusive le parfumeur développe son propre réseau de distribution (Yves Rocher par exemple) ou signe un contrat de distribution exclusive avec une enseigne.
Bon à savoir
On compte 7 268 entreprises dans le secteur du commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé en 2020¹.
En 2020, le chiffre d'affaires total du secteur était de 4,305 milliards d'euros².
Evolution du chiffre d'affaires du secteur en valeur³ | |
---|---|
2021 | 105,3 |
2020 | 96,1 |
2019 | 113,0 |
2018 | 110,2 |
2017 | 108,3 |
2016 | 103,4 |
2015 | 100,0 |
2014 | 96,3 |
2013 | 93,7 |
2012 | 91,2 |
2011 | 87,1 |
2010 | 82,6 |
(1) Source : Insee, démographie des entreprises et des établissements 2020 – champs marchand non agricole, Stocks d’entreprises au 31 décembre 2020, Commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé.
(2) Source : Insee, Esane, Commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé.
(3) Source : Insee, Indice de chiffre d'affaires base 2015, Commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé.
Voir aussi