Ouvrir un restaurant : le guide complet
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La concurrence entre indépendants et chaînes de restauration, conjuguée au suréquipement des régions urbaines et touristiques, fragilise les restaurateurs traditionnels indépendants. En effet, il leur est difficile de rivaliser avec le positionnement prix des réseaux sous enseigne. Par ailleurs, les groupes de restauration suscitent l'intérêt des fonds d'investissement ce qui favorise leur capacité d'investissement. De plus, cette concurrence se trouve accentuée par l'essor de la restauration rapide et des circuits « alternatifs » (dark kitchen notamment).
Les besoins d'investissements nécessaires à l'acquisition et l'aménagement du fonds de commerce sont élevés et pénalisent les entreprises qui disposent de fonds propres limités. De plus, du fait de l'importance de la qualité de l’emplacement, les loyers sont souvent très élevés, ce qui contribue à alourdir les charges.
La crise sanitaire a profondément impacté les modes de consommation et la livraison de repas est aujourd’hui ancrée dans les habitudes des consommateurs. Surfant sur cette évolution, les marques 100% digitales ont proliféré ces derniers mois. La restauration à table doit investir pour digitaliser son activité.
Les charges de personnel doivent être parfaitement maîtrisées. Les salaires étant peu attractifs et les conditions de travail restant difficiles (pénibilité, rythme intense, horaires décalés…), les restaurateurs ont du mal à gérer un turn-over et un absentéisme élevés. Le personnel qualifié est difficile à trouver. Le recours aux emplois précaires peut compromettre la qualité du service (manque de motivation, problème de formation des débutants …).
Le développement des sites d'avis en ligne (comme TripAdvisor) contraint les restaurants à veiller à leur e-reputation (répondre aux avis, inciter les clients à déposer des avis, recourir à une agence spécialisée dans la gestion de la e-reputation, etc.). Des avis négatifs auront un impact direct sur la fréquentation de l'établissement.
Dans un marché porteur, seules les affaires gérées par de véritables professionnels répondant aux attentes des clients et disposant de fonds propres suffisants pourront se développer.
Bon à savoir
74,8% des entreprises créées dans l'hébergement et la restauration sont encore en activité 3 ans plus tard¹.
Tous secteurs confondus, ce pourcentage atteint 75,2%¹.
(1) Source : Insee, Taux de Survie à 3 ans pour la génération 2014.
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