Étude de marché de l'épicerie bio : chiffres et éléments
Sommaire
En résumé
Le solopreneur est un entrepreneur qui gère seul son entreprise. Il doit faire preuve de persévérance, de rigueur mais aussi d’un certain sens de l’initiative.
Il est généralement en micro-entreprise, en SASU ou en EURL.
Ses tarifs s’établissent sur une base journalière en prenant en compte de nombreux critères (concurrence, expérience, temps…).
Il utilise divers moyens pour trouver des clients : recommandations et bouche-à-oreille, plateformes, réseaux sociaux, prospection…
Solopreneur est un nouveau terme à la mode pour désigner les entrepreneurs qui gèrent tous les aspects de leur entreprise seuls. Communication, marketing, vente, administratif… Ils sont multi-casquettes !
La définition précise du terme solopreneur n’est pas encore tout à fait établie mais nous allons essayer d’y voir plus clair.
Solopreneur, entrepreneur ou freelance, les trois termes désignent des travailleurs indépendants, mais présentent des différences subtiles.
Le freelance est un prestataire de services. Il vend son temps contre diverses prestations de services, le plus souvent dans le domaine du digital. Il est rédacteur web, graphiste, développeur, webdesigner, community manager…
À l’inverse, on parle parfois de solopreneur pour les freelances qui ont diversifié leurs sources de revenus.
Par exemple, ils ont créé un produit digital et ne vendent plus uniquement leur temps. Ils proposent aussi des prestations de conseil en plus des prestations de services habituelles.
La frontière est fine et les deux termes sont souvent employés l’un pour l’autre. D’ailleurs, certains freelances sont des solopreneurs… Et les solopreneurs sont la plupart du temps des freelances !
Ici, les différences sont nettes :
Le mode de vie : le solopreneur est indépendant : son entreprise s’adapte à son mode de vie et pas l’inverse. A contrario, l’entrepreneur gère et dirige l’entreprise avec un temps de travail souvent important.
La taille : une entreprise peut grandir éternellement. À l’inverse, le solopreneur est limité par le fait d’être seul.
L’investissement et la prise de risque financière : ils restent modérés pour le solopreneur qui a peu de charges alors que le chef d’entreprise doit assumer de nombreuses charges (salaires, etc.).
La façon de travailler : le solopreneur gère toutes les tâches en solo alors que l’entrepreneur travaille en équipe et délègue.
En tant que solopreneur, certaines qualités vous seront utiles :
Autonomie et discipline pour continuer à avancer quand on n’a personne à qui rendre des comptes.
Persévérance et détermination dans les moments de doutes.
Organisation pour gérer son temps et plusieurs tâches à la fois.
Capacité à passer à l’action rapidement, à saisir des opportunités et à prendre des décisions.
Savoir s’entourer : travailler seul ne signifie pas rester dans son coin et mener sa barque en solitaire. Le solopreneur peut faire appel à des prestataires ponctuellement (exemple : assistant virtuel) ou conclure des partenariats.
Le solopreneur doit aussi être un parfait technicien dans son domaine d’expertise pour satisfaire ses clients. Mais cela ne suffit pas : il doit se former pour maîtriser la vente, le marketing et la communication. Autant de compétences qui lui seront indispensables pour bien vivre de son activité !
L’un des avantages clés à se lancer en solo est que les risques sont limités.
Vous n’avez souvent pas besoin d’un local, de salariés ou d’investir dans des machines ou des outils onéreux. Vous pouvez donc facilement et rapidement tester votre idée de création d’entreprise et en vérifier la faisabilité !
Si vous optez pour la création d’une micro-entreprise, les formalités administratives sont extrêmement simplifiées. Vous pouvez créer votre entreprise en quelques minutes. La gestion de cette dernière est également simple au quotidien.
Bonne nouvelle : vous pouvez cumuler le statut de micro-entrepreneur avec le chômage, une activité salariée, un statut d’étudiant ou de retraité…
Dernier avantage et pas des moindres : la liberté. Vous êtes désormais seul aux commandes sans patron à qui vous devez rendre des comptes.
Être indépendant, c’est pouvoir choisir :
ses horaires de travail ;
son temps de travail ;
sa rémunération ;
ses tâches ;
les personnes avec qui vous souhaitez travailler…
Le choix du statut juridique d'un solopreneur est une étape importante dans la création d'une entreprise. Il détermine la forme juridique de votre entreprise, ses obligations fiscales et sociales, et sa responsabilité juridique.
L’entreprise individuelle est souvent la forme juridique préférée des solopreneurs qui débutent leur activité.
En EI, vous avez le choix entre deux régimes :
la micro-entreprise ;
le régime réel.
La micro-entreprise limite vos tâches administratives. Facile à créer et à gérer, elle offre une comptabilité simplifiée.
En plus, les charges sociales sont réduites, ce qui en fait une structure parfaite quand on entreprend seul.
Seul bémol, vous ne pouvez pas déduire vos charges en micro-entreprise. C’est en revanche possible si vous optez pour une entreprise individuelle au régime réel.
Les solopreneurs plus avancés vont davantage se tourner vers une forme de société. L'EURL est intéressante car elle permet :
de déduire vos charges ;
de pouvoir choisir votre régime fiscal (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés) ;
d’avoir un statut social de travailleur non-salarié (TNS) vous évitant de payer trop de charges sociales (environ 45 % de votre revenu).
Bon à savoir
La gestion d’une société (EURL, SASU) est plus compliquée au quotidien. Souvent, un comptable s’impose.
La SASU permet au dirigeant de bénéficier d’une protection sociale étendue proche de celle d’un salarié. Cependant, ce statut d’assimilé salarié a un coût : les charges sociales en SASU sont assez élevées (75 à 80 % de votre rémunération).
La SASU s’adresse donc aux solopreneurs aboutis car elle les oblige à faire beaucoup de chiffre d’affaires mais aussi à bien cadrer leur activité. En effet, la loi ne réglemente que peu ce statut juridique (à la différence de l’EURL par exemple).
Fixer ses tarifs en tant que solopreneur est une étape importante pour le développement de son activité. Il est important de fixer des tarifs qui vous permettront de couvrir vos frais, de générer un profit et de rester compétitif sur le marché.
Votre prix doit prendre en compte :
Checklist
vos charges ;
les bénéfices apportés aux clients ;
votre niveau d’expertise et sa rareté ;
votre expérience ;
les prix de la concurrence et du marché ;
la rémunération que vous souhaitez vous verser ;
le temps que va vous prendre la mission…
Il est crucial de bien calculer vos charges en freelance. En tant que solopreneur, vos principales charges sont :
les cotisations sociales pour l’URSSAF ;
les impôts et taxes diverses (impôt sur le revenu et cotisation foncière des entreprises) ;
les assurances (responsabilité civile professionnelle, mutuelle, prévoyance…) ;
les frais bancaires ;
les frais de logiciels, d’équipements ou d’outils ;
les frais de coworking.
Le solopreneur peut choisir entre différents modes de fixation de ses tarifs :
Au jour.
Au forfait.
À la performance/au résultat (plus rare).
Le tarif au jour ou à l’heure est le plus répandu. Comment le déterminer ?
Partez de la rémunération que vous souhaitez vous verser par mois.
Ajoutez vos charges.
Prévoyez une marge pour vos congés.
Divisez le tout par le temps travaillé.
Ajustez.
La rémunération
Joachim est micro-entrepreneur et souhaite se verser un salaire de 3 000 € net tous les mois.
Les charges
Voici les dépenses de Joachim :
21,2 % de cotisations sociales en micro-entreprise (+ 636 €) ;
100 € de frais mensuels divers ;
2,2 % d’impôts (option pour le versement fiscal libératoire) (+ 66 €).
Il doit rentrer 3 802 € de chiffre d’affaires pour se verser 3 000 € net.
Les congés
Il souhaite prendre environ 4 semaines de congés tous les ans. On considère donc qu’il ne travaillera pas pendant 1 mois.
3 802/(11/12) = 4 147 €. Il doit réaliser 4 147 € de chiffre d’affaires mensuel.
Le TJM
Il estime qu’il peut travailler maximum 4 jours par semaine, soit 16 jours par mois. Il doit donc facturer au minimum 259 € par jour (4 147/16).
L’ajustement
En indépendant, vous ne pouvez pas facturer certaines missions indispensables à votre activité : facturation, comptabilité, communication, prospection…
On considère ici que le dernier jour de la semaine non facturé par Joachim est dédié à ces activités.
Attention
N’oubliez pas les aléas : période de creux entre deux missions, jour non travaillé pour cause de maladie… C’est pourquoi il faut ajouter une marge de sécurité à ce tarif minimum !
Trouver des clients en tant que solopreneur peut être un défi, surtout au début. Cependant, il existe de nombreuses stratégies que vous pouvez mettre en place pour vous aider à attirer des clients et à développer votre activité.
Les plateformes de freelance telles que Malt permettent de mettre en relation des clients et des freelances. La plateforme se rémunère en prenant une commission.
L’inscription est la plupart du temps gratuite et très simple. Il vous suffit de créer un profil et d’attendre que l’on vous contacte !
Si vous souhaitez être dans une démarche plus active, la prospection est pour vous. Pour cela, vous devez définir le portrait-robot de votre client idéal. Il ne vous reste plus qu’à le contacter !
Quelques conseils pour rédiger un bon e-mail de prospection :
faites court ;
personnalisez votre email ;
soyez convaincant en travaillant la structure de votre mail (accroche, call-to-action…) ;
montrez ce que vous pouvez apporter concrètement ;
relancez.
La création de contenu permet de se faire connaître et de se rendre visible. Créer du contenu, oui mais où ?
Les réseaux sociaux : c’est le moyen le plus simple. Choisissez un réseau social où se trouve votre client cible : LinkedIn, Instagram…
Un blog personnel : en fonction de votre activité, il peut être pertinent de tenir un blog pour travailler votre référencement naturel (SEO) et remonter dans les résultats de recherche de Google.
Exemple
Vous pouvez être passif sur les réseaux sociaux.
Par exemple, publier des commentaires, liker des posts, avoir un profil optimisé, parler à vos clients idéaux en messages privés… Ce sont déjà des premiers pas !
Vous vous dites peut-être : « mais je n’ai pas de réseau »… C’est faux ! Tout le monde a un réseau : famille, amis, relations éloignées, anciens collègues, anciens camarades…
Si vous débutez, vous devez faire savoir au monde entier que vous vous lancez dans une nouvelle activité. Qui sait, quelqu’un que vous connaissez de près ou de loin aura peut-être besoin de vos services !
Une fois que vous avez trouvé vos premiers clients, n’hésitez pas à leur demander des recommandations et des avis. Pensez également à les fidéliser en ayant à cœur de les satisfaire pour qu’ils refassent appel à vous lorsque le besoin se fera sentir !
Exemple
Réseautez aussi en vrai ! Renseignez-vous sur les événements organisés dans votre ville : café, apéro ou petit-déjeuner de networking, conférences, coworking… C’est parfait pour échanger et rencontrer des gens.
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