Freelance et impôts : taux et déductions possibles

En résumé :

Le taux d’imposition d'un freelance dépend du régime fiscal choisi, soit, l'impôt sur le Revenu (IR) ou l'impôt sur les sociétés (IS). A cela vient s’ajouter le choix du statut juridique pour pouvoir prétendre, ou non, aux différents dispositifs de déductions fiscales existants.

Dans cet article

Les impôts en freelance

L’imposition des bénéfices quand on est freelance

Au moment de devenir freelance, vous devez faire le choix du régime fiscal auquel vous serez soumis entre :

  • l’impôt sur le revenu (IR) ;

  • l’impôt sur les sociétés (IS).

Il s’agit d’un choix important car de ce dernier dépend le calcul de l’impôt qui pèse sur vos bénéfices.

Les taux d’imposition sur le revenu d’un freelance

Un freelance soumis à l’IR, sera imposé selon le barème progressif suivant (base 2024) :

Tranches d’imposition

Taux d’imposition

Jusqu'à 11 294 € 0 %
De 11 295 € à 28 797 € 11 %
De 28 798 € à 82 341 € 30 %
De 82 342 € à 177 106 € 41 %
Supérieur à 177 106 € 45 %

Bon à savoir

Vos revenus freelance viennent se cumuler à ceux de votre foyer fiscal, et L’IR sera calculé selon votre nombre de parts et votre quotient familial.

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Les taux d’imposition sur les sociétés

Travailler en tant que freelance et être soumis à l’IS, implique une imposition avec les taux suivants :

  • 15 % pour la part des bénéfices inférieure à 42 500 € ;

  • 25 % au-delà.

Bon à savoir

Depuis le 14 mai 2022, une entreprise individuelle peut choisir d’être imposé à l’IS.

Comment anticiper son taux d’imposition en freelance ?

Pour éviter les mauvaises surprises, il est préférable d’anticiper son taux d’imposition lorsqu’on est auto-entrepreneur. Pour cela, il ne faut pas oublier de prendre en compte vos charges sociales et vos impôts quand vous fixez le TJM de votre activité freelance.

En effet, lorsque vous calculez votre taux journalier moyen (TJM), il faut penser à intégrer un certain nombre de charges : les assurances, les frais bancaires, les frais de déplacement… mais également vos charges sociales et vos impôts. Ajuster vos tarifs en tenant bien compte du montant que vous aurez à reverser à l’Etat est important pour ne pas avoir de mauvaises surprises sur le revenu auquel vous prétendez. Et en estimant votre imposition, vous pourrez vous faire une idée précise des bénéfices nets de votre activité freelance après impôts.

Pour cela, vous savez désormais que votre base imposable dépend de votre régime fiscal (IR ou IS) et de votre statut de freelance (TNS ou assimilé salarié). Mais si anticiper votre taux d’imposition et le montant de vos charges sociales vous semble trop complexe, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un expert-comptable.

Quel régime fiscal choisir pour payer moins d’impôts en freelance ?

Une activité freelance soumise à l’impôt sur le revenu peut voir son taux marginal d’imposition (TMI) aller jusqu’à 45 %. Sachant cela, il sera préférable de choisir le régime fiscal de l’IS à l’IR si vous prévoyez de faire des bénéfices importants. D’autre part, n’oubliez pas que le montant de votre imposition sur les revenus dépend aussi de votre situation personnelle.

Dans le cas d’une activité freelance soumise à l’impôt sur les sociétés, vous bénéficiez d’un taux réduit à 15 % sur les 38 120 premiers euros. De plus, vous pouvez également vous verser des dividendes tout en profitant des avantages associés à ce versement, comme l’exonération de charges sociales, par exemple. Par ailleurs, si vous vous versez un salaire, vous pouvez aussi réduire votre imposition puisque ces salaires sont déductibles de votre bénéfice imposable.

Généralement, les experts de l’optimisation fiscale vous conseilleront de cumuler les deux, salaires et dividendes, pour vous assurer une retraite minimum et profiter de l’exonération des charges sociales liée au versement de dividendes.

En résumé, il faut avoir conscience que chaque situation est différente et une gestion maîtrisée de votre charge fiscale permet de gonfler la performance de votre activité mais également d’optimiser vos revenus. Pour autant, les métiers de la comptabilité réclament une véritable expertise qu’il ne faut pas hésiter à aller chercher auprès d’un professionnel de l’optimisation fiscale !

Quelles autres déductions d’impôts sont possibles en freelance ?

Pour réduire ses impôts lorsqu’on est freelance, il faut bien considérer que le statut juridique et la fiscalité pour laquelle vous allez opter joueront un rôle prédominant. Ainsi, c’est dès la création de votre projet entrepreneurial qu’il faut y songer.

Mais d’autres dispositifs de déductions d’impôts existent et méritent d’être étudiés. On peut notamment citer les crédits d’impôts ou le report de la clôture de votre exercice comptable, par exemple. Alors, encore une fois, n’hésitez pas à faire le tour des moyens à mettre en œuvre pour réduire l’imposition de votre activité de freelance avec un expert de l’optimisation fiscale.

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