Les points de vigilance de la société d'ambulances
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Le développement du numérique entraîne une baisse structurelle du volume d'activité des professionnels du secteur.
Les changements technologiques rapides, conjugués à la recherche d'économies d'échelle, conduisent les imprimeurs à réaliser de très lourds investissements qui les placent en situation de surcapacité de production. Lancées dans une course effrénée à la rentabilité, les entreprises du secteur contractent leurs prix pour accroître leur volume de production, ce qui durcit considérablement les pressions concurrentielles déjà exacerbées, sur le territoire mais également à l'échelle européenne (depuis l'Allemagne, la Belgique, l’Espagne et l’Italie principalement).
Tous les segments de marché sont impactés par la transition numérique, mais certains débouchés sont plus lourdement touchés. Alors que la production imprimée de livres connait une baisse modérée, la production d'imprimés publicitaire et d'affiche (qui représente un tiers du chiffre d'affaires de l'imprimerie de labeur) et celle du périodique sont confrontées à un recul important. Quant à la presse grand public (presse quotidienne nationale et régionale, presse magazine), ses ventes imprimées diminuent d’année en année au profit des supports digitaux.
Dans ce contexte, la diversification (communication digitale) ou la spécialisation sur des marchés de niche (affichage, personnalisation de supports, impressions écoresponsables) peuvent contribuer à la pérennité de l'activité.
Le mouvement de concentration, déjà engagé depuis plusieurs années, va s'intensifier, ce qui conduira à un accroissement des capacités d'investissements (modernisation de l'appareil productif, stratégies de diversification).
La pré-presse : elle regroupe la composition, la photocomposition, la saisie de données, la mise en forme, les services de photogravure, etc.
L'imprimerie de labeur : elle désigne l'impression de magazines et d'autres périodiques paraissant moins de quatre fois par semaine, impression de livres et de brochures, d'affiches, de catalogues, de prospectus, d'étiquettes, de documents administratifs, etc.
L'imprimerie de journaux : il s'agit de l'impression de journaux et périodiques paraissant au moins quatre fois par semaine.
La reliure et la finition : elle regroupe les activités de pliage, coupage, assemblage, pose de couverture, collage, dorage, etc.
Bon à savoir
On compte 6 737 entreprises dans le secteur de l'imprimerie en 2020¹.
En 2020, le chiffre d'affaires total du secteur était de 6,891 milliards d'euros².
Evolution du chiffre d'affaires du secteur en valeur³ |
|
---|---|
2021 | 84,5 |
2020 | 79,5 |
2019 | 94,0 |
2018 | 95,6 |
2017 | 98,4 |
2016 | 98,3 |
2015 | 100,0 |
2014 | 103,4 |
2013 | 106,8 |
2012 | 112,9 |
2011 | 117,5 |
2010 | 117,8 |
(1) Source : Insee, démographie des entreprises et des établissements 2020 – champs marchand non agricole, Stocks d’entreprises au 31 décembre 2020, Autre imprimerie (labeur).
(2) Source : Insee, Esane, Imprimerie et services annexes.
(3) Source : Insee, Indice de chiffre d'affaires base 2015, Imprimerie et services annexes.
Voir aussi