Quelle formation pour devenir ramoneur ?
L’activité de ramonage étant réglementée par l’article 16 de la loi du 5 juillet 1996, un ramoneur doit être titulaire de l’un des certificats ou diplômes suivants pour pouvoir exercer :
CAP ou BEP en maçonnerie, plâtrerie, ou maintenance
Certificat technique du métier (CTM) Ramoneur-fumiste
Brevet technique du métier (BTM) Ramoneur-fumiste
Titre de Ramoneur-fumiste délivré par le Centre d’études et de formation pour le génie climatique et l’équipement technique du bâtiment (COSTIC)
Certificat technique des métiers du ramoneur (CTM) de Ramoneur-fumiste délivré par l’Assemblée permanente des chambres des métiers (APCM)
Certificat de qualification professionnelle (CQP) pour le métier de ramoneur-fumiste. Attention toutefois à ce certificat qui ne permet pas, à lui seul, de diriger une entreprise proposant des services de ramonage.
💡Ces formations ont notamment pour but de justifier d’un titre de niveau V ou d’une équivalence. En effet, il s’agit d’un prérequis par la Chambre de Métiers et de l'Artisanat (CMA) pour devenir ramoneur indépendant.
Bon à savoir
Comme c’est le cas pour devenir plombier, si vous avez exercé pendant au moins 3 ans des activités de ramonage sans diplôme, vous pouvez exercer comme indépendant et le titre de maître ramoneur peut même vous être accordé.
Quel est le salaire moyen d'un ramoneur indépendant ?
Le taux horaire d'un ramoneur indépendant affichant une moyenne de 40,66 €, le salaire de ce dernier dépendra évidemment du nombre de clients et de la taille des missions. Toutefois, le coût d’une intervention de ramonage diffère aussi selon la zone géographique où est exercée l’activité.
Un ramoneur installé à son compte depuis plusieurs années peut également faire jouer son expérience et dégager un chiffre d’affaires qui oscille entre 3 500 et 4 000 € par mois.
💡L’activité de plomberie et chauffage peut également inclure des interventions de ramonage, notamment pour les chaudières. Mais attention à bien différencier ces deux types d’interventions qui ne se facturent pas de la même manière, et surtout, n’appartiennent pas au même corps de métier !
Comment devenir ramoneur auto-entrepreneur ?
La micro-entreprise, anciennement auto-entreprise, bénéficie de démarches de création simplifiées et d’une gestion comptable grandement allégée. C’est d’ailleurs pour cette raison que la majorité des ramoneurs auto-entrepreneurs ont fait ce choix pour lancer leur activité.
Pour devenir ramoneur micro-entrepreneur, il suffit de déclarer son début d’activité afin de recevoir le numéro de SIRET de son entreprise de ramonage et de ne pas dépasser 77 700 € hors taxes de chiffre d’affaires annuel.
Comme le plombier auto-entrepreneur, le ramoneur en micro-entreprise ne paye de pas cotisations sociales s'il ne génère aucun chiffre d’affaires. Un avantage non négligeable lorsqu’on démarre une activité !
Bon à savoir
La checklist pour devenir ramoneur en auto-entreprise :
Le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) est la Chambre de métiers et de l'artisanat
Le code APE pour les activités du ramoneur est : 8122Z - Autres activités de nettoyage des bâtiments et nettoyage industriel
Le plafond de chiffre d'affaires à ne pas dépasser est de : 77 700 €
Rémunération moyenne : entre 1 600 € et 4 000 € suivant le projet
Le montant des cotisations sociales à payer est de : 21,20 % de votre CA
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