Comment devenir carreleur auto-entrepreneur ?

En quoi consiste le métier de carreleur indépendant ?

Le carreleur auto-entrepreneur est un ouvrier du bâtiment qui peut travailler sur des chantiers de rénovation comme sur de la construction neuve. Il intervient après les travaux de maçonnerie et/ou de plâtrerie afin de protéger et embellir les surfaces, via la pose de divers revêtements. Il peut en effet s’agir de carrelage mais également de marbre, de céramique ou de carreaux de ciment, par exemple.

Mais, le quotidien d’un carreleur en auto-entreprise, ne s’arrête pas à ses missions de professionnel du bâtiment. En effet, parmi ses nombreuses prérogatives il devra notamment :

• Conseiller ses clients : en écoutant et analysant leurs attentes, avant de leur présenter des solutions en fonction de ces dernières et des possibilités techniques du chantier. Il faudra également s’adapter à son budget avant de faire valider le devis.

• Acheter les matières premières : Une fois le devis validé, le carreleur indépendant devra se charger ensuite de l'achat du sable, du ciment, du revêtement choisi, de la colle etc…

• Préparer son chantier : la pose de bâches pour protéger le chantier, le retrait des anciens revêtements, la préparation des surfaces et du mortier ou encore la découpe des carreaux de carrelage...

• Poser les revêtements : une fois les tâches préalables à la pose effectuées, viendront la réalisation les joints, le contrôle du bon alignement des carreaux et le nettoyage du revêtement puis du chantier.

Quelle est la formation nécessaire avant de se lancer comme carreleur indépendant ?

Il est tout à fait possible de devenir carreleur auto-entrepreneur sans avoir de diplôme. En effet, pour créer son auto-entreprise entreprise de carrelage il suffit de remplir l'une des trois caractéristiques suivantes :

• posséder un diplôme de carreleur ;

• obtenir une équivalence ;

• avoir une expérience professionnelle d'au moins 3 ans dans le domaine.

Les formations pour devenir auto-entrepreneur carreleur

Pour devenir carreleur il est cependant recommandé de suivre une formation afin d’acquérir les bases du métier via un CAP Carrelage-Mosaïque accessible en 2 années avec un niveau Collège.

Ensuite, il est possible de se perfectionner grâce notamment :

• au Bac pro Aménagement et finition du Bâtiment ;

• à un Bac pro Carrelage-Mosaïque ;

• au BTS Aménagement et Finition ;

• à un DMA Décor architectural option décor du mur.

Quel statut choisir pour un auto-entrepreneur carreleur ?

Comme un grand nombre de professionnels du bâtiment indépendants, un carreleur exerce généralement son métier sous le statut de micro-entrepreneur.

Certes, la SASU, l’EI ou la micro-entreprise sont autant de possibilités existantes pour l’entrepreneur en phase de création d’une entreprise de pose de carrelage. Mais, le régime simplifié de l’auto-entreprise présente de nombreux avantages pour ce type d’activité :

• démarrer son activité de carreleur avec un minimum de démarches administratives ;

• exercer en parallèle d’une activité salariée ;

• profiter des avantages fiscaux et sociaux liés au statut de l’auto-entreprise ;

• être exonéré de la TVA sur les facturations ;

• bénéficier d’une comptabilité simplifiée.

De plus, l’auto-entrepreneur carreleur peut exercer deux activités d’indépendant, parfaitement complémentaires :

• Fournir des prestations de services : pose de revêtement de sol et/ou muraux, étude de plans… ;

• Exercez une activité d’achat-vente en faisant des plus-values : matériaux de revêtement, consommables, équipements...

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Quelles sont les démarches pour créer sa micro-entreprise de carrelage ?

Les démarches pour devenir auto-entrepreneur carreleur sont les mêmes que pour toutes les création de micro-entreprise.

Quelles sont les assurances obligatoire d’un carreleur auto-entrepreneur ?

L’auto-entrepreneur carreleur a l’obligation de souscrire au moins deux contrats d’assurances :

• Une responsabilité civile professionnelle, ou RC Pro : couvre les dommages physiques et matériels causés à des tiers dans l'exercice de l’activité de carreleur.

• La garantie décennale : vise à couvrir toutes les malfaçons ou dommages qui pourraient toucher les travaux durant les 10 ans qui suivent la fin de l’ouvrage.

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