Checklist
La checklist pour devenir plombier en auto-entreprise :
Votre Centre de formalités des entreprises (CFE) : la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA).
Votre plafond de chiffre d'affaires : 188 700 € au total, dont 77 700 € pour la main-d’œuvre.
Votre taux de cotisations sociales : 22 % pour la main-d’œuvre et 12,8 % pour la revente de fourniture.
Votre catégorie d'imposition : Bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Votre code APE : 43.22 - Travaux de plomberie et d'installation de chauffage et de conditionnement d'air
Votre rémunération : de 30 à 60 € en moyenne par heure.
Quel statut choisir pour devenir plombier à son compte ?
Pour devenir plombier à son compte, il faut commencer par bien connaître les obligations de cette profession réglementée et préparer son projet en réalisant une étude de marché de la plomberie. Une fois ces deux étapes franchies, il vous faudra choisir le statut juridique de votre future entreprise de plomberie. Sur ce sujet, différentes possibilités s’offrent au plombier-chauffagiste indépendant.
Devenir plombier auto-entrepreneur
✅ La micro-entreprise est un statut très simplifié parfaitement adapté pour un démarrage d’activité de plombier :
pas d’expert-comptable à rémunérer puisqu’il s’agit d’une comptabilité réelle ;
seuls sont obligatoire la tenue d’ un cahier des recettes et l’ouverture d’un compte dédié uniquement à l’activité ;
cette forme juridique est soumise au respect des plafonds de chiffre d’affaires.
Créer une entreprise individuelle de plomberie
❌ Créer une EI en nom propre, ou même une EIRL, est une possibilité peu recommandée pour démarrer une activité de plombier chauffagiste. En effet, ce statut peut réserver quelques surprises en termes de coût des charges sociales qui sont calculées sur les bénéfices et donc devenir très variables.
A noter que cependant, l’EIRL offre l’avantage de mieux protéger son patrimoine personnel qu’en EI.
Devenir plombier-chauffagiste indépendant en EURL
L’EURL est en fait une SARL à associé unique qui permet au plombier-gérant de déterminer lui-même sa rémunération. C’est cette dernière qui sert de base au calcul des charges sociales qui sera donc bien plus facile à prévoir et anticiper dans un prévisionnel.
Créer un SASU de plomberie
Le régime juridique de la SASU est tout aussi adapté que celui de l’EURL pour lancer son activité de plombier indépendant. Cependant, il faut savoir qu’il est plus coûteux du fait notamment d’une rédaction des statuts plus complexe.
Bon à savoir
Plus de 70% des plombiers-chauffagistes qui souhaitent s’installer font le choix de la micro-entreprise.
Choisir son régime fiscal
Une fois le statut juridique de votre future entreprise de plomberie choisi, il vous faudra peut-être aussi faire le choix votre régime fiscal :
un plombier en micro-entreprise sera obligatoirement à l’IR ;
en EIRL et en EURL, il aura le choix entre l’IR et l’IS ;
en SASU, SAS ou SARL, en SAS, le gérant est généralement imposé à l’IS mais il peut cependant opter pour l’IR durant 5 années maximum.
Quelles sont les assurances obligatoires pour un plombier auto-entrepreneur ?
La réglementation des entreprises de plomberie impose la souscription à une assurance Responsabilité Civile Professionnelle. La RC pro est indispensable pour être couvert en cas de dommage causé par le plombier dans le cadre de ses prestations professionnelles.
Contrairement aux autres artisans du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) la Garantie Décennale n’est pas obligatoire pour les plombiers-chauffagistes. En effet, ces derniers intervenant sur de menus ouvrages, c’est alors la Garantie Biennale qui s’applique.
Certaines interventions du plombier peuvent cependant être assimilées au secteur du BTP et donc, l’engager pour une durée de dix ans. Il peut notamment s’agir de dommages qui ont affecté la solidité de l’ouvrage ou l’ont rendu impropre à l’usage auquel il est destiné. Dans ce cas de figure, l’assurance décennale sera d’une grande nécessité au plombier, même si elle n’est pas obligatoire !
Attention
Certaines interventions du plombier peuvent cependant être assimilées au secteur du BTP et donc, l’engager pour une durée de dix ans. Il peut notamment s’agir de dommages qui ont affecté la solidité de l’ouvrage ou l’ont rendu impropre à l’usage auquel il est destiné. Dans ce cas de figure, l’assurance décennale sera d’une grande nécessité au plombier, même si elle n’est pas obligatoire !
Quel est le salaire d'un plombier à son compte ?
En moyenne, un plombier salarié gagne au moins le SMIC en début de carrière, mais pour un plombier-chauffagiste à son compte le salaire est beaucoup plus variable.
En effet, en fonction de son niveau d’expérience, de sa spécialisation et de la zone géographique où il exerce, le revenu d’un plombier auto-entrepreneur peut aller de 2800 € à 5000 € par mois.
Pour prendre un exemple, le salaire d’un plombier chauffagiste débutant est d’environ 26 500 € brut par an, soit une moyenne de 2200 € brut par mois.
Quels sont les plafonds de chiffres d’affaires pour un plombier auto-entrepreneur ?
Les plafonds de chiffre d’affaires pour un plombier auto-entrepreneur font parti des points de vigilance des plombiers qui s’installent. En effet, dépasser les montants de chiffre d’affaires peut vite remettre en cause le choix du statut juridique et les charges inhérentes à l’entreprise.
Il faut donc savoir qu’un plombier en micro -entreprise est soumis à un plafond de 188 700 € de chiffre d’affaires au total, au sein duquel la partie consacrée à la main-d’œuvre ne doit pas dépasser 77 700 €.
Propulse du Crédit Agricole vous accompagne dans les étapes de création de votre entreprise.