Devenir paysagiste : démarches, formation, reconversion
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Avant de s'installer, l'entrepreneur paysagiste a, le plus souvent, une expérience de salarié. Une formation adaptée est nécessaire pour réussir : diplôme professionnel, BTA, Bac professionnel, Brevet de technicien complété par un module de gestion. Les exploitants et leur personnel ont un savoir-faire issu de divers corps de métier : travaux publics, génie civil, maçonnerie paysagère, climatologie, dessin. Le profil de l'exploitant d'une petite entreprise est très différent de celui d’un directeur de centre de profits responsable d’une grande structure.
L'entrepreneur doit avoir le sens de l'observation et être à l'écoute de ses clients pour conseiller sa clientèle en fonction du site, de la nature du sol et des conditions climatiques. Créatif, il sait dessiner ses projets. Il doit faire connaître son savoir-faire auprès des architectes urbanistes, et, selon la taille de son entreprise, des donneurs d'ordres publics et privés. Le goût de la nature et du travail en plein air sont indispensables ainsi qu’une grande disponibilité.
Aucun diplôme n'est exigé pour la création d'une entreprise paysagiste. Toutefois, une formation adaptée, sanctionnée par un diplôme professionnel, est fortement conseillée.
Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d’entreprises doivent être réalisées sur le site du guichet unique opéré par l’INPI.
Le guichet unique alimente le registre national des entreprises (RNE) qui répertorie les informations relatives à toutes les entreprises commerciales, artisanales, libérales et agricoles situées en France. Depuis le 1er janvier 2023, il se substitue aux différents registres d’entreprises nationaux (registre national du commerce et des sociétés (RNCS), répertoire des métiers (RM) et registre des actifs agricoles).
Les personnes physiques ou morales du secteur sont enregistrées au registre national des entreprises (RNE) ainsi qu’au registre du commerce et des sociétés (RCS) via le guichet unique.
Le professionnel doit souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle.
Tous les véhicules automoteurs sont soumis à l'obligation d'assurance (tondeuse autotractée par exemple).
Pour obtenir certains marchés, il doit également être couvert par une garantie décennale et être cautionné.
Les entreprises du secteur ont intérêt à s'inscrire dans une démarche qualité.
La loi de modernisation de l'économie (LME) du 4 août 2008 (2008-776) a débouché sur des mesures portant sur les délais de paiement aux fournisseurs. La LME plafonne les délais de paiement à 60 jours à compter de la date d'émission de la facture (ou 45 jours fin de mois). Les sanctions en cas de dépassement de ces délais sont renforcées.
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