Le marché de la réparation de matériel électrique
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En formation initiale, il existe un certificat technique des métiers “Installateur-dépanneur audio-vidéo électroménager » de niveau CAP (CTM IDAVE) et un Bac pro « Systèmes numériques option audiovisuels, réseaux et équipement domestiques » (ARED). Le Bac pro peut être complété par une formation complémentaire d'un an de « Technicien de services en électrodomestique connectée » (TSEC). En formation continue, il est possible de préparer un certificat technique des métiers « Installateur dépanneur audio vidéo électroménager », un titre professionnel « Technicien de maintenance électroménager et multimédia » ou encore, un titre professionnel « Technicien services de l'électroménager connecté ». Les réparateurs agréés bénéficient régulièrement de formations dispensées par les fabricants.
Le professionnel doit avoir une bonne maîtrise des appareils sur lesquels il intervient et de solides connaissances pluridisciplinaires (électronique, mécanique, numérique, etc.). Il doit savoir adopter une démarche rationnelle pour localiser les pannes et établir les diagnostics.
Le professionnel doit être rigoureux et habile manuellement. La réparation de produits électroménagers exige une bonne capacité physique (difficulté d'accès à la panne, poids des machines, travail souvent à genoux). Enfin, le professionnel doit savoir faire preuve de qualités commerciales et relationnelles. Il doit pouvoir apporter un maximum de conseils à ses clients. La formation continue est indispensable en raison des évolutions technologiques rapides des équipements.
Aucune formation n'est obligatoire pour exercer l'activité.
Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d’entreprises doivent être réalisées sur le site du guichet unique opéré par l’INPI.
Le guichet unique alimente le registre national des entreprises (RNE) qui répertorie les informations relatives à toutes les entreprises commerciales, artisanales, libérales et agricoles situées en France. Depuis le 1er janvier 2023, il se substitue aux différents registres d’entreprises nationaux (registre national du commerce et des sociétés (RNCS), répertoire des métiers (RM) et registre des actifs agricoles).
Les personnes physiques ou morales du secteur employant moins de onze salariés au moment de la création de l’entreprise sont obligatoirement immatriculées au registre national des entreprises en tant que personnes relevant du secteur des métiers et de l'artisanat (article L111-2 du code de l’artisanat).
Les entreprises sont tenues d'afficher le taux horaire de main d'œuvre, les modalités de décompte du temps passé, le prix TTC des différentes prestations proposées, les frais de déplacement ainsi que le caractère payant ou gratuit du devis.
L'établissement d'un devis détaillé est obligatoire préalablement à toute intervention d'un montant supérieur à 150 €.
Le dépanneur est tenu à une obligation de résultat (art. 1147 et 1915 du Code Civil). L'arrêté du 02-03-90 et l'article L121-21 du Code de la Consommation fixent les règles pour le dépannage à domicile.
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