Étude de marché du camping : chiffres et éléments
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Le métier attire de nombreux professionnels du tourisme et de l'hôtellerie. Même s'il existe une formation professionnelle spécifique, peu de propriétaires ou responsables de terrains de camping ont suivi une préparation spécifique à l'activité. Très souvent, l'affaire est gérée par plusieurs membres d’une même famille. L’activité se prête à une double activité de l’exploitant.
L'exploitant doit avoir un bon contact, le sens commercial, le goût de l'accueil et de la convivialité. Il doit par ailleurs être disponible et avoir l'expérience des relations humaines. Dans les petites affaires, il doit être capable de réaliser lui-même tous types de petits travaux d'électricité, plomberie, entretien des espaces verts, etc.
Dans les campings plus importants, il sait recruter et gérer son personnel. A ces compétences de management s'ajoutent des connaissances administratives et juridiques, indispensables à la pérennité de l'affaire. Enfin, des connaissances en gestion sont également nécessaires pour mener les activités annexes au camping (restauration, boutique, animations…).
Aucun diplôme n'est obligatoire pour exercer dans le secteur.
En cas d'aménagement d'un terrain de camping accueillant au plus 20 personnes ou au plus 6 hébergements (tentes ou caravanes), l'exploitant doit effectuer une déclaration préalable auprès de la mairie qui dispose alors d'un délai de 1 mois pour rendre sa décision.
En cas d'aménagement d'un terrain de camping accueillant plus de 20 personnes ou plus de 6 hébergements (tentes, caravanes, résidences mobiles de loisirs), l'exploitant doit effectuer une déclaration d'ouverture du chantier auprès de la mairie.
Quelle que soit la taille du camping, l'exploitant devra ensuite effectuer une déclaration d'achèvement et de conformité des travaux.
Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d’entreprises doivent être réalisées sur le site du guichet unique opéré par l’INPI.
Le guichet unique alimente le registre national des entreprises (RNE) qui répertorie les informations relatives à toutes les entreprises commerciales, artisanales, libérales et agricoles situées en France. Depuis le 1er janvier 2023, il se substitue aux différents registres d’entreprises nationaux (registre national du commerce et des sociétés (RNCS), répertoire des métiers (RM) et registre des actifs agricoles).
Le classement des terrains de camping est volontaire et comporte cinq catégories allant de 1 à 5 étoiles. Il correspond à des critères (195) répartis en trois grands chapitres : équipements, services au client, accessibilité et développement durable.
Pour obtenir le classement de son camping, l'exploitant doit s'enregistrer auprès d'Atout France et demander une visite de contrôle par un organisme accrédité.
Ce classement est valable 5 ans. L'exploitant doit renouveler sa demande à l'issu de cette période.
Les référentiels des terrains de camping et des parcs résidentiels de loisirs ont fusionnés en 2019. L'arrêté du 10 avril 2019, fixant les normes et les procédures de classement des terrains de camping et de caravanage et des parcs résidentiels de loisirs, entre en vigueur le 1er juillet 2019 (les campings qui se reclassent après le 1er juillet 2019 seront donc assujettis à cette nouvelle grille de classement).
Les campings sont aussi classés en fonction de leur destination :
« Tourisme » : si plus de la moitié des emplacements est destinée à la location à la nuitée, à la semaine ou au mois.
« Loisirs » : si plus de la moitié des emplacements est destinée à la location pour une durée supérieure à un mois.
« Aire Naturelle » : si le terrain de camping est destiné à l'accueil de tentes, de caravanes et d'auto-caravanes, pendant une période d'exploitation n'excédant pas 6 mois par an (continus ou pas), sur des emplacements nus non desservis individuellement en eau ou en électricité et non raccordés au système d’assainissement (arrêté du 17 février 2014).
Les camping classés doivent afficher les informations suivantes :
nombre total d'emplacements, leur répartition en « loisirs » , « tourisme » ou en « aire naturelle » ,
nombre de places de stationnement pour auto-caravanes,
plan du terrain,
tarifs pratiqués,
règlement intérieur (correspondant au modèle établi par décret), – nombre d'emplacements nus,
nombre d'emplacements « grand confort caravane » et « confort caravane ».
Voir aussi