Se lancer dans le E-commerce : Guide complet 2024
Créez votre business plan gratuitement
La crise sanitaire a accéléré la digitalisation du commerce de détail et accru les ventes en ligne.
Tous les acteurs du e-commerce ont profité de cette dynamique :
le report des achats réalisés en magasins physiques vers le e-commerce a permis aux pure players de conquérir une nouvelle clientèle,
les places de marché (Amazon, Cdiscount, Fnac/Darty) ont renforcé leur position en intégrant sur leurs plateformes de nouveaux vendeurs confrontés à la fermeture de leurs magasins physiques,
le commerce omnicanal, la part des ventes en ligne des acteurs historiques (grandes enseignes dont celles de l'alimentaire) ayant bondi alors que de nombreux commerces physiques ont franchi le pas d'ouvrir une boutique en ligne.
Cette vitalité attise les convoitises des opérateurs du commerce traditionnel (stratégie omnicanale : digitalisation des points de vente, click& collect, etc.). Mais le potentiel offert par le e-commerce attire de nombreux opérateurs exclusivement présents sur Internet (pure players et places de marché). La multiplication des sites marchands exacerbe les pressions concurrentielles.
Pour réussir, les cyberentrepreneurs doivent veiller en permanence à la satisfaction de leurs clients (disponibilité des produits, respect des délais de livraison, clarté du site, sécurisation des paiements), de nombreux sites d'évaluation proposant aux internautes de noter les sites marchands. La bonne réputation d'un site est un critère de succès déterminant.
L'ancrage des nouvelles habitudes de consommation au profit du e-commerce continuera de soutenir la croissance du secteur.
Selon le type de clientèle :
Les entreprises (« B to B » ou « business to business ») : les sites de vente en ligne sont à destination des entreprises.
Les particuliers (« B to C » ou « business to consumer ») : les sites de vente en ligne s'adressent aux particuliers. Sur ce segment, les professionnels sont concurrencés par les sites « C to C » (enchères, petites annonces, trocs) destinés aux transactions entre particuliers.
Selon le canal de distribution :
Sites de e-commerce : le nombre de sites actifs progresse de 10 à 15% chaque année. Ils sont développés par des acteurs disposant de points de vente physiques ou par des pure players (exclusivement sur Internet).
Les places de marché généralistes ou spécialisées :(Amazon, Cdiscount, Fnac/Darty) : leur poids ne cesse de progresser et elles représentent 30% des ventes en volume du e-commerce au national. En complément d'un site de e-commerce, elles permettent de diversifier les canaux de vente, d'augmenter la visibilité de l'offre commerciale et de s'ouvrir à l’international. Certaines entreprises s’appuient exclusivement sur les places de marché pour commercialiser leurs produits et services (pas de développement de site propre, pas de référencement, optimisation pour les terminaux mobiles). Les commissions prélevées par ces places de marché varient entre 5 et 20% des prix de vente.
Bon à savoir
On compte 207 000 sites marchands en 2022¹.
En 2022, le chiffre d'affaires total du secteur était de 146,9 milliards d'euros¹.
(1) Source : Fevad.
Voir aussi