Le prononcé du jugement d'ouverture de la liquidation judiciaire n'a pas pour effet d'entraîner la résiliation des contrats en cours. Le bon de commande accepté et signé étant assimilé à un contrat.
Le liquidateur judiciaire désigné dans le cadre de cette procédure, est seul titulaire du droit d'exiger la poursuite des contrats en cours.
En cas de poursuite, toutes les obligations contractuelles continuent de s'appliquer. Les créances nées antérieurement au jugement d'ouverture de la procédure collective devront être mentionnées dans une déclaration de créances.
Les contrats pour lesquels le liquidateur judiciaire ne s'est pas prononcé, peuvent être résiliés sur demande du créancier.
Il devra alors adresser une lettre de mise en demeure au liquidateur, l'invitant à se prononcer sur le sort du contrat en cours.
Le contrat sera résilié de plein droit en cas de non réponse du liquidateur dans le délai d'un mois après réception. Le juge commissaire peut imposer au liquidateur un délai plus court ou plus long sans toutefois pouvoir excéder deux mois.
La non-continuation du contrat permet au créancier de se prévaloir des clauses relatives à l'indemnité de résiliation.
Le fournisseur ne pouvant payer des créanciers antérieurs, cette indemnité devra être déclarée par le créancier dans la déclaration de créance.
Bon à savoir
Le bon de commande, assimilé à un contrat, est un élément essentiel dans la relation commerciale. Il doit comporter certaines mentions essentielles pour être valide.
Ces mentions varient en fonction du type de contrat, du type de produit ou service et de la nature du client (professionnel ou particulier). D'ailleurs, une bonne compréhension des mentions obligatoires dans un bon de commande peut être précieuse pour éviter tout désaccord ou malentendu dans le cadre d'une transaction commerciale.
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