Comment s'installer en tant que kiné libéral ?
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En résumé
Diplôme d'État requis pour pratiquer la kinésithérapie.
Enregistrement auprès de l'ARS et inscription à l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes.
Normes strictes pour les locaux, y compris accessibilité et hygiène.
Assurance de responsabilité civile professionnelle obligatoire.
Respect du code de déontologie régulièrement mis à jour.
Pour s'installer en tant que kinésithérapeute en France, l'obtention d'un Diplôme d'État de masseur-kinésithérapeute (DEMK) est indispensable. Ce diplôme se prépare dans un des instituts agréés après réussite d'un concours très compétitif post-baccalauréat.
La formation, d'une durée de trois à quatre ans, est à la fois théorique et pratique. Elle inclut des enseignements en sciences fondamentales (anatomie, physiologie), en sciences cliniques (rééducation, orthopédie), et des stages en milieu hospitalier ou en cabinets privés, permettant aux étudiants d'acquérir les compétences nécessaires à la pratique professionnelle.
Les cabinets de kinésithérapie doivent respecter des normes précises pour assurer l'accessibilité et la sécurité des patients. La législation française impose des critères d'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, que les locaux soient neufs ou sujets à rénovation.
Les normes d'hygiène sont également strictes, avec des exigences spécifiques concernant la désinfection et la stérilisation des équipements. Les salles de traitement doivent offrir une superficie suffisante pour réaliser les soins dans des conditions optimales, souvent définies par le code du travail et les recommandations professionnelles locales.
Avant l'ouverture d'un cabinet, le kinésithérapeute doit s'enregistrer auprès de l'Agence Régionale de Santé (ARS) et s'inscrire à l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes. Ces démarches garantissent que le professionnel respecte les normes déontologiques et légales en vigueur.
L'inscription à l'Ordre confirme également que le professionnel n'est pas sujet à des interdictions de pratique ou à des antécédents judiciaires qui seraient incompatibles avec l'exercice de la kinésithérapie.
La souscription à une assurance de responsabilité civile professionnelle est obligatoire pour tous les kinésithérapeutes pratiquants. Cette assurance protège le praticien des conséquences financières des dommages corporels, matériels ou immatériels pouvant être causés à des tiers dans le cadre de sa pratique professionnelle. Elle est essentielle pour couvrir les risques liés aux traitements et manipulations physiques inhérents à la profession.
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