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Comment se lancer comme traiteur auto-entrepreneur ?

2 min. de lecture
Mis à jour le 07 Avril 2023
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Accueil Idées business Devenir traiteur à domicile

En résumé

  • Pour devenir auto-entrepreneur traiteur, le statut de la micro-entreprise est le choix le plus judicieux pour démarrer rapidement et simplement son activité.

  • Les règles en matière d’hygiène et les normes sanitaires sont les principales conditions à respecter pour un traiteur indépendant.

  • Travailler avec des entreprises ou vendre de l’alcool à ses clients implique de faire des demandes d’agrément et de licence avant de se lancer comme traiteur auto-entrepreneur.

Le métier de traiteur à domicile est-il adapté aux indépendants ?

L’activité du traiteur à domicile est parfaitement adaptée aux indépendants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle un cuisinier qui souhaite lancer son activité fait généralement le choix de la micro-entreprise pour démarrer.

En effet, ce métier de la restauration qui consiste à élaborer, préparer et servir des prestations culinaires au domicile des clients, correspond parfaitement aux entrepreneurs qui souhaitent être indépendants.

Mais pour devenir auto-entrepreneur traiteur il faut pouvoir justifier de l’une des situations suivantes :

  • Être titulaire d’un CAP ou d’un BEP dans la restauration, avec de préférence une option cuisine ;

  • Engager une personne qui possède l’un de ces diplômes ou l’expérience nécessaire dans le métier ;

  • Avoir une expérience d’au moins trois ans dans le domaine.

💡En tant qu’indépendant, l’auto-entrepreneur traiteur peut devenir chef à domicile, travailler dans un lieu fixe ou devenir un traiteur ambulant. A défaut de lieu fixe, c’est généralement l’adresse du domicile du traiteur qui constitue le siège de l’auto-entreprise.

Comment créer sa micro-entreprise de traiteur ?

La manière la plus simple de devenir traiteur à domicile c’est donc de créer sa micro-entreprise. Pour cela il suffit de :

  • déclarer son activité pour obtenir un numéro SIRET ;

  • procéder à son immatriculation auprès du RCS ;

  • respecter les normes et réglementations.

💡La profession de traiteur est considérée comme une activité commerciale. Elle relève donc de la Chambre de Commerce et de l’Industrie. Cependant, si votre projet comprend des prestations de « vente à emporter », l’immatriculation auprès de la chambre des métiers et de l’artisanat sera également requise.

Checklist

La checklist pour devenir traiteur en auto-entreprise :

  • Centre de Formalités des Entreprises (CFE) : Chambre de commerce et d’industrie (CCI) ;

  • Code APE : 56.21Z - Services des traiteurs ;

  • Plafond de chiffre d’affaires : 188 700 € à l’année ;

  • Montant des cotisations sociales à payer : 21,1 % ;

  • Régime d’imposition : BIC (Bénéfices industriels et commerciaux) ;

  • Rémunération : entre 1900 et 2900 € par mois en moyenne.

Quelles sont les règles à respecter pour un traiteur indépendant ?

Si la réglementation du traiteur n’est pas régie par des textes la classant dans les professions réglementées, l’arrêté ministériel du 9 mai 1995, est cependant très clair : « les professionnels dans l’alimentation sont civilement et pénalement responsables des problèmes subis par leurs clients après avoir consommé des aliments achetés dans leur établissement. Tous les aliments doivent être sains et non contaminés. »

Le traiteur auto-entrepreneur doit donc respecter certaines règles.

La formation en matière d’hygiène 

Régie par l’article L.233-4 du Code rural et de la pêche maritime, la formation en hygiène alimentaire est obligatoire pour exercer comme traiteur indépendant. Les 14h de cours de cette formation sont tout particulièrement destinés aux traiteurs auto-entrepreneurs qui officient dans la restauration rapide, traditionnelle, les libre-service et les cafétérias.

💡Sachez que dans un restaurant, au moins un membre du personnel doit également justifier d’une formation en matière d’hygiène alimentaire.

L’agrément sanitaire

Lorsque que le traiteur auto-entrepreneur travaille avec des professionnels intermédiaires, et qu’il n’y a donc pas de remise directe à la clientèle : il doit obtenir l’agrément sanitaire. En effet, si l’entreprise stocke les repas afin de les servir plus tard à ses clients, le traiteur est alors tenu de demander cet agrément au moins 2 mois avant le début de l’activité.

C’est la quantité de commandes ainsi que la distance entre le lieu de préparation des plats et l’entreprise qui définissent le type d’agrément qui ne sera délivré qu’après la visite d’un inspecteur des services du ministre de l’Agriculture qui vérifiera :

  • les locaux ;

  • les équipements ;

  • l’application du plan de maîtrise sanitaire dans le fonctionnement du traiteur et de l’entreprise.

💡L’agrément sanitaire vaut pour une entreprise précise dans le cadre d’une activité déterminée. En conséquence, si le traiteur travaille avec différentes entreprises, plusieurs agréments doivent être demandés.

Vous l’aurez compris, les règles en matière d’hygiène et les normes sanitaires doivent être les premiers points de vigilances du traiteur les règles en mati d’hygiènes et la réglementation sanitaire doivent être une priorité !

Bon à savoir

Sur le marché du traiteur, un grand nombre des auto-entrepreneurs proposent également de la vente de boissons alcoolisées aux clients pour accompagner leur repas. Dans ce cas, il est indispensable, au-préalable, d’obtenir la licence adéquate.

Quelles sont les assurances obligatoires pour un traiteur indépendant ?

Il n’y a pas d’obligation d’assurances à proprement parler pour devenir traiteur indépendant, mais il est vivement conseillé de souscrire à minima :

  • une assurance auto qui le couvre pour ses déplacements professionnels ;

  • une assurance RC PRO pour être garanti en cas de dégât ou de casse chez un client ;

  • une protection juridique afin qu’un éventuel litige avec un fournisseur ou un client soit pris en charge.

En tant que traiteur indépendant, une prévoyance santé est également une assurance à envisager afin d’être couvert en cas d’arrêt de l’activité à la suite d’une maladie ou un accident.

Questions fréquentes

Article mis en ligne le 07 Avril 2023