Marché du commerce de détail de bricolage et quincaillerie
Les aptitudes professionnelles
Aucune formation n'est obligatoire pour ouvrir un magasin de bricolage. Les profils sont extrêmement différents entre le quincaillier traditionnel indépendant et le dirigeant d'une grande surface de bricolage. Le premier est la plupart du temps issu du commerce de proximité ou de l'artisanat (réparateur, plombier, etc.), le second est le plus souvent un gestionnaire et un financier. Les têtes de réseau des magasins sous enseigne disposent de leurs propres organismes de formation.
Le goût du service, du conseil et du contact humain sont essentiels. Il faut également être très rigoureux et disposer de solides aptitudes dans la gestion (la gestion des stocks est très importante dans l'activité) et le management.
L'environnement réglementaire
Les contraintes à l'installation
Depuis la loi de Modernisation de l'économie (LME) du 4 août 2008 qui a réformé les règles de l'urbanisme commercial, le seuil d'autorisation d’implantation et d’extension des surfaces commerciales est fixé à 1 000m² (contre 300 m² auparavant). Au-delà de 1 000m², l’ouverture d’une surface de vente nécessite l’obtention préalable d’une autorisation administrative délivrée par la Commission Départementale d’Aménagement Commercial.
Les principaux points de la réglementation professionnelle
Accueillant du public, le local doit répondre aux normes de sécurité relatives aux établissements recevant du public (ERP).
La loi de modernisation de l'économie (LME) du 4 août 2008 (2008-776) a débouché sur des mesures portant sur les délais de paiement aux fournisseurs. La LME plafonne les délais de paiement à 60 jours à compter de la date d'émission de la facture (ou 45 jours fin de mois). Les sanctions en cas de dépassement de ces délais sont renforcées.
Une charte des produits a été mise au point par la Fédération Française du Bricolage : elle précise la liste des règles à appliquer à tout produit vendu (étiquetage, information, conditionnement, etc).