Faut-il un diplôme pour ouvrir une épicerie ?
Bonne nouvelle : peu importe votre profil, vous n’avez pas besoin de diplôme pour ouvrir une épicerie !
Bien sûr, des compétences en gestion d'entreprise peuvent vous aider à gérer efficacement votre commerce. D'autres qualités seront indispensables à la réussite de votre projet :
Avoir le sens du contact
Savoir gérer vos stocks et être organisé
Posséder une certaine fibre commerciale
Faire preuve de rigueur dans la gestion de vos comptes
Connaître sur le bout des doigts la réglementation applicable à votre commerce
Aucune formation n'est obligatoire, mais vous pouvez tout de même en suivre une pour bien vous préparer, notamment sur la question de la réglementation. Il existe de courtes formations dispensées dans les chambres du commerce et de l’industrie (CCI) ou auprès de la fédération des épiciers de France. Ces formations ont pour objectif de vous aider à lancer votre projet, à monter en compétence, ou encore à connaître les spécificités du secteur de l'épicerie bio, par exemple.
Étape 1 : Valider son projet d'ouvrir une épicerie
Réaliser l'étude de marché du commerce alimentaire
Faire une étude de marché de l'épicerie permet d’évaluer le potentiel commercial de votre projet de création d'épicerie. Ce travail nécessite d'étudier la croissance du marché local des produits alimentaires ainsi que les concurrents situés dans la zone d’implantation envisagée.
Plusieurs questions sont à se poser :
Qui sont vos concurrents directs et indirects ?
Étudiez leur offre, leurs tarifs, leur communication, leurs atouts et leurs faiblesses. Analysez la concurrence directe située dans votre zone de chalandise (épiceries indépendantes, réseaux sous enseignes, supermarchés, hypermarchés, hard discount, etc.) mais aussi les e-commerces alimentaires.
Quel est le profil de votre clientèle idéale ?
Définissez s'il s'agit plutôt de cadres avec un budget alimentaire important préférant se rendre en épicerie fine, de personnes avec une sensibilité écologique pour une épicerie en vrac, de familles à la recherche de commodité à prix abordable, etc.
Le secteur du commerce alimentaire est-il en mutation ?
Identifiez les tendances : courses alimentaires en ligne, drive, Click and Collect, épiceries en ligne, attrait pour les commerces alimentaires de proximité (hausse des ménages non véhiculés, vieillissement de la population), nouveaux modes de consommation (vrac, produits biologiques, producteur à consommateur).
Bon à savoir
Depuis quelques années, les épiceries se portent bien : en 10 ans, on observe une hausse de 76 % des supérettes selon la DGCCRF. Malgré cette augmentation, le chiffre d’affaires des petites surfaces d’alimentation générale est toujours impressionnant. Il s’élève à environ 14,3 milliards d’euros en 2018 (source INSEE).
Préciser son projet d’épicerie
Grâce à votre étude de marché, vous allez pouvoir définir précisément votre projet d'épicerie. Allez-vous vous lancer en franchise ou ouvrir votre épicerie indépendante ?
Environ la moitié des épiceries choisissent l’option de la franchise. C’est un gage de sécurité et d’un démarrage plus facile pour votre business. Mais attention, n’oubliez pas que vous devrez payer une redevance d’exploitation et des droits d’entrée dans la franchise.
Si vous choisissez l'indépendance, vous allez devoir vous différencier et travailler votre positionnement. Par exemple, votre épicerie pourra être :
une épicerie fine ;
une épicerie généraliste ;
une épicerie collaborative ;
une épicerie 100 % en vrac ;
une épicerie rurale et multiservice ;
une épicerie avec des produits biologiques ;
une épicerie thématique (thé, vin, fromage, chocolat…).
N'oubliez pas de prendre en compte vos clients. Pour une épicerie rurale, les clients apprécieront de pouvoir acheter des produits de première nécessité dans votre épicerie (produits d’hygiène, de nettoyage, des produits alimentaires de base, produits du terroir).
En ville, les habitants du quartier trouveront sans doute pratique que vous proposiez une diversité d'articles (exotiques, bio, parts individuelles préparées, diététiques, vegan, etc.). Il est également fréquent que les épiceries soient ouvertes tard le soir et les dimanches pour répondre aux besoins des travailleurs de nuit et des personnes ayant des horaires décalés.
De façon générale, les clients sont attentifs à tout ce qui peut faciliter leurs courses : possibilité de livraison, click and collect, etc. Un nouveau concept émerge aussi : la supérette 100 % digitale, sans passage à la caisse.
Étape 2 : Fixer les prix de vente des produits de son épicerie
Est-ce rentable d'ouvrir un commerce alimentaire ?
Une épicerie peut être rentable si les revenus dépassent les coûts. Plusieurs éléments jouent sur la rentabilité, notamment l'emplacement, le chiffre d'affaires, la marge bénéficiaire et les dépenses courantes. En général, le chiffre d'affaires se situe entre 200 000 € et 500 000 €.
Comment définir le tarif des produits vendus ?
Pour que votre établissement soit rentable et compétitif, vous devez savoir fixer les bons prix. Commencez par calculer les différents coûts :
Coût d'achat : prix payé pour l'acquisition des produits auprès des fournisseurs, généralement hors taxes.
Coût des opérations : frais de location du local ou remboursement d'emprunt, salaires, factures d'énergie, assurances, taxes, etc.
Coût de distribution : transport des produits depuis le fournisseur jusqu'à l'épicerie.
Reprenez ensuite votre étude de marché pour analyser les prix pratiqués par la concurrence. Utilisez vos points forts (qualité des produits, emplacement, service client) pour justifier vos prix.
Puis, définissez votre marge bénéficiaire en calculant la marge brute : ventes de produits (HT) – coût d'achat des produits (HT).
Bon à savoir
Il est courant d'utiliser un coefficient multiplicateur sur le prix d'achat hors taxes pour déterminer le prix de vente TTC. Par exemple, la grande distribution utilise des coefficients de 1,4 à 1,6, tandis que les petits commerces pratiquent des coefficients de 2 à 2,2. Les consommateurs acceptent des coefficients plus élevés à partir du moment où les produits ne sont pas disponibles dans la distribution généraliste ou qu'ils reçoivent des conseils personnalisés.
Étape 3 : Choisir le statut juridique de son commerce alimentaire
Pour ouvrir une épicerie, vous devrez choisir votre statut juridique. Ce choix est important car il entraîne de nombreuses conséquences dans la vie d’un entrepreneur.
Les options les plus courantes sont :
Si vous lancez ce projet en solo : la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) ou l'Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) si vous êtes l'unique propriétaire.
Critères |
EURL |
SASU |
---|---|---|
Formalités de création |
Simplifiée |
Plus souple, mais création de statuts complexe |
Protection du patrimoine personnel |
Protégé |
Protégé |
Régime fiscal |
Dépend du choix de l'entrepreneur (IR ou IS) |
Impôt sur les sociétés |
Flexibilité juridique et fonctionnement |
Fonctionnement encadré, plus rigide |
Fonctionnement plus souple, facile à adapter |
Régime social du dirigeant |
TNS |
Assimilé salarié |
Capital minimum |
1 € symbolique |
1 € symbolique |
Si vous ouvrez une épicerie à au moins deux associés : la Société par Actions Simplifiée (SAS) ou la Société à Responsabilité Limitée (SARL) si vous avez au moins deux associés.
Critères |
SARL |
SAS |
---|---|---|
Formalités de création |
Simplifiée |
Plus complexes que la SARL |
Protection du patrimoine personnel |
Limitée aux apports |
Responsabilité limitée au montant des apports |
Régime fiscal |
Impôt sur les sociétés |
Impôt sur les sociétés |
Flexibilité juridique et fonctionnement |
Fonctionnement encadré |
Très flexible |
Régime social du dirigeant |
TNS |
Assimilé salarié |
Capital minimum |
1 € symbolique |
1 € symbolique |
La SAS offre plus de flexibilité, mais elle implique des cotisations sociales plus élevées. Elle est adaptée aux projets d’envergure (recrutement de nombreux salariés, etc.). La SARL est plus adaptée aux petites entreprises avec des charges sociales moins importantes.
Étape 4 : Trouver un local adapté à un commerce de détail
Votre local doit être adapté à la nature de votre supérette. Il doit être suffisamment spacieux pour accueillir les équipements nécessaires, comme les réfrigérateurs, les congélateurs ou un espace de stockage. Tenez également compte de la demande dans la zone que vous visez, ainsi que la visibilité de votre enseigne à cet endroit.
Une petite supérette de moins de 50 m² est idéale pour un projet de commerce de proximité à proprement parler. Une certaine convivialité se dégage de ce genre d'épicerie, et il vous sera plus facile de trouver ce type de bien en centre-ville.
La superficie d'une épicerie moyenne se situe entre 20 m² et 150 m². La capacité d'accueil est plus grande et le nombre de produits vendus est plus important. Les coûts d'exploitation sont toutefois plus élevés, mais les supérettes de taille moyenne sont généralement plus rentables sur le long terme.
Au-delà de 150 m², le commerce alimentaire peut être assimilé à un supermarché, perdre de sa convivialité, et devenir difficile à gérer (faire attention aux dates de péremption, notamment).
Pour votre choix de local, trois solutions s’offrent à vous :
Option n° 1 : acheter un local à rénover
En plus de faire les travaux, vous pouvez l'aménager à votre convenance. Ce choix est onéreux, mais présente l'avantage de pouvoir être agencé comme vous le désirez. En outre, vous êtes libre de tout bail commercial.
Option n° 2 : louer un local commercial
Ce choix vous coûtera moins cher, mais vous soumettra aux contraintes liées au bail. C'est toutefois la solution la plus sécurisante pour une jeune entreprise. Vous n'avez pas à rembourser de mensualité de crédit, et le loyer peut être déductible du bénéfice imposable de l'entreprise.
Option n° 3 : reprendre un fonds de commerce existant
L'épicerie existe déjà, vous profitez donc d'une clientèle déjà présente ainsi que des équipements. Vous devez obligatoirement reprendre les éléments incorporels du fonds de commerce, c'est-à-dire le nom commercial, le droit au bail, les contrats de travail et les assurances. Cette solution est sécurisante en matière de chiffre d'affaires.
Étape 5 : Financer son commerce de détail de proximité
Quel est le budget de départ nécessaire pour ouvrir une épicerie ?
Prévoyez un budget de 60 000 € à 170 000 € pour ouvrir une épicerie. Les premières dépenses à prévoir sont les suivantes :
Frais de création de la société
Location ou achat du local commercial
Dépenses liées aux travaux du local
Acquisition du stock initial de marchandises
Campagne de communication pour l’ouverture de l’épicerie
Achat de matériel (réfrigérateurs, caisse enregistreuse, tapis roulant, rayonnage)
Frais divers (assurances, permis d'exploitation en cas de vente d'alcool, embauche du personnel, etc.)
Attention
Le budget nécessaire pour créer une épicerie dépend d’un grand nombre de facteurs et varie considérablement selon la nature du projet, la taille de l’épicerie et son type (épicerie générale, épicerie fine, épicerie bio, épicerie spécialisée dans la vente de thé et de café, etc.).
Faire le business plan d'un magasin alimentaire
Pour ouvrir votre commerce alimentaire et estimer sa viabilité, vous devez absolument vous doter d’un business plan d'épicerie. Ce document permet également de convaincre votre banquier de vous suivre, mais aussi vos partenaires commerciaux de la crédibilité de votre projet.
La première partie du business plan comporte :
La présentation de votre projet et de votre équipe
Les résultats de l’étude de marché
Le détail de votre stratégie commerciale et de votre positionnement
La justification du choix de votre structure juridique
La deuxième partie du business plan est la partie financière. Votre prévisionnel financier a pour rôle de faire le point sur vos besoins financiers. Il comprend :
un plan de financement avec l’ensemble de vos investissements et les financements nécessaires ;
un bilan prévisionnel montrant l’équilibre entre vos actifs et vos passifs ;
un compte de résultat prévisionnel avec vos charges fixes et le chiffre d’affaires de votre épicerie ;
un plan de trésorerie qui suit les entrées et les sorties d’argent mois par mois ;
le besoin en fonds de roulement qui représente la somme nécessaire pour financer les opérations courantes de votre supérette.
Créez un business plan convaincant en quelques clics et réutilisez-le partout. Si vous avez des questions, un coach vous accompagne.
Quelles sont les sources de financement possibles ?
Pour concrétiser votre projet d'ouvrir un commerce alimentaire, il vous faudra trouver des financements. Faire une demande de prêt professionnel est l'option la plus courante et la plus évidente pour ce type de projet. Prévoyez un apport personnel de l'ordre de 30 % du financement total.
Sinon, vous pouvez vous tourner vers les solutions suivantes :
Le prêt d'honneur proposé par la Banque Publique d'Investissements (BPI) ou des réseaux d'entrepreneurs comme Initiative France (prêt de 3 000 € à 50 000 €) ou Réseau Entreprendre (jusqu'à 90 000 € de prêt pour les projets innovants).
Le micro-crédit de l'Association pour le droit à l'initiative économique (ADIE) de 12 000 € maximum (si le crédit bancaire vous est refusé).
Les aides gouvernementales allouées par votre région ou votre département (subventions, crédits d'impôt, exonérations de charges, et bien d'autres formes d'aide financière pour soutenir des projets locaux).
Les Business angels, des investisseurs providentiels qui peuvent injecter des capitaux dans votre entreprise en échange d'une participation au capital.
Le financement participatif qui permet de lever des fonds sur une plateforme de financement participatif (crowdfunding ou crowdlending).
La garantie égalité femmes destinée aux femmes entrepreneuses qui souhaitent créer, reprendre ou développer une entreprise, peu importe le secteur d’activité (couvre jusqu’à 80 % du montant du prêt bancaire, dans une limite fixe de 50 000 €).
Étape 6 : Réaliser les formalités de création d’entreprise
Vous savez désormais sous quel statut vous allez lancer votre épicerie. Il s'agit maintenant de réaliser les démarches de création d'entreprise :
Rédiger les statuts juridiques de votre commerce alimentaire vous-même en ligne ou avec l’aide d’un avocat (nom, adresse du siège social, structure juridique, objet social).
Faire une demande de parution auprès d'un journal d'annonces légales (JAL) ou sur un service de presse en ligne (SPEL) habilité. Cette étape tend à informer le public de la création de votre entreprise.
Ouvrir un compte bancaire professionnel dédié à votre entreprise.
Déposer le capital social de la société sur le compte bancaire pro bloqué.
Constituer votre dossier d'immatriculation de votre entreprise en ligne sur le Guichet Unique.
En plus d'être obligatoire, l'ouverture d'un compte bancaire professionnel vous permettra de séparer vos finances personnelles de celles de votre entreprise. Cela simplifiera la gestion financière et rendra les opérations plus transparentes.
Propulse, le compte pro qui vous simplifie la vie
Étape 7 : Connaître la réglementation liée au secteur de l'épicerie
Ouvrir un commerce alimentaire vous oblige à respecter de nombreuses règles.
Parmi les impératifs que les épiciers doivent connaître et respecter, on trouve :
Le suivi d’une formation obligatoire pour vendre du tabac.
La conformité des instruments de pesage des aliments.
Les normes d’hygiène alimentaire (chaîne du froid, traçabilité des produits, dates de péremption des aliments).
La tranquillité du voisinage (les installations techniques de l’épicerie doivent être isolées afin de ne pas perturber la tranquillité du voisinage).
Les règles de sécurité propres aux ERP (établissements recevant du public) comme les normes d’incendie (issues de secours, extincteurs, dispositifs d’alarme incendie, portes coupe-feu) et d'accessibilité.
L’obligation d’affichage des prix et d'étiquetage des produits (liste des ingrédients, mise en avant des ingrédients allergènes ou pouvant provoquer une intolérance alimentaire, date limite de consommation, origine des viandes, informations nutritionnelles du produit, etc.).
La détention d'une licence pour la vente d’alcool (licence à emporter ou petite licence à emporter selon le type de boissons alcoolisées vendues).
Attention
Pour obtenir votre licence pour la vente d'alcool, vous devrez d’abord obtenir un permis d’exploitation, délivré par un organisme agréé, à l’issue d’une formation de deux jours. Vous pourrez ensuite demander la licence auprès de la commune de domiciliation de l’épicerie.
Étape 8 : Prendre les assurances obligatoires pour une épicerie
Souscrire les assurances adaptées à votre activité d'épicier vous permettra de prévenir des pertes potentielles. Les assurances obligatoires sont les suivantes :
Responsabilité civile professionnelle (RC Pro)
Multirisque Professionnelle (ensemble des contrats RC Pro + Dommages aux biens + pertes d'exploitation + protection juridique)
Assurance Auto professionnelle
Santé et prévoyance des salariés
Étape 9 : Recruter et faire connaître son épicerie
Avant de vous lancer pour de bon, il vous reste à faire à embaucher du personnel et à faire la promotion de votre commerce.
Recruter des employés
Selon la taille de votre commerce, vous aurez peut-être besoin d'embaucher des salariés. De même que si votre épicerie se développe bien, vous devrez recruter. Voici les postes clés à prévoir :
Du personnel de caisse
Des employés de rayon
Un responsable de la sécurité
Un manager/gestionnaire des stocks
Les besoins en personnel dépendront de la taille et des heures d'ouverture de votre magasin.
Le matériel nécessaire dans une épicerie
Les achats indispensables à l'ouverture d'une épicerie sont, entre autres, les suivants :
Panier à roulettes : 20 € l'unité environ
Meuble de caisse avec tiroir de caisson : 1 000 € minimum
Armoire et bac surgelés : de 1 000 € à 3 200 € l'unité
Vitrine murale réfrigérée : de 1 500 € à 4 000 € l'unité
Meuble réfrigéré pour boissons : entre 500 € et 2 000 €
Gondoles de magasin double-face : environ 200 € l'unité
Attirer et fidéliser les clients pour développer son épicerie
Créer un plan de communication vous aidera à conquérir rapidement de nouveaux clients. Voici quelques idées à mettre en place :
Distribuez des flyers
Pour annoncer l'ouverture de votre supérette, déposez des tracts dans les commerces environnants et à la mairie, ainsi qu'aux habitants des quartiers environnants. Mettez en valeur votre positionnement en prenant de belles photos.
Créez une fiche Google My Business
Cet outil permet d'augmenter la visibilité de votre épicerie qui apparaîtra dans les résultats des recherches locales sur Google et Google Maps. Vous pouvez y ajouter toutes les informations nécessaires (sans oublier les jours et horaires d'ouverture) ainsi que des photos de vos produits, des promotions et des événements spéciaux.
Mettez en place une page Facebook
Créez une page Facebook consacrée à l’actualité de votre épicerie et demandez à la mairie de votre ville de la partager. Prenez le temps de l'animer en partageant les bons plans et les nouveautés.
Organisez des dégustations
Les clients aiment essayer les produits et découvrir des nouveautés. Invitez-les à des démonstrations, des dégustations et offrez-leur des échantillons.
Pensez à la presse locale
Envoyez des communiqués de presse aux journaux locaux et magazines communautaires pour annoncer l’ouverture de votre épicerie. Mettez en avant ce qui vous distingue (produits locaux, bio, services uniques, etc.).