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Depuis plusieurs années, le développement du format supérette est au coeur des stratégies des grands groupes de distribution alimentaire pour accroître leurs parts de marché et renforcer leur politique de maillage territorial. L'accès aux centrales d'achat des grands groupes permet aux supérettes de réduire l'écart entre leurs prix et ceux des réseaux concurrents (hard-discount, supermarchés, hypermarchés) grâce aux marques de distributeurs notamment.
Le commerce de proximité bénéficie d'atouts, plus particulièrement l'adaptation aux évolutions sociologiques (hausse des monofoyers, vieillissement de la population, augmentation des ménages non véhiculés, etc).
Toutefois, le relèvement du seuil d'autorisation d'implantation et de création de surfaces commerciales de 300 à 1 000 m² a contribué à accroître les pressions concurrentielles en favorisant l'implantation des supermarchés.
Par ailleurs, les professionnels du secteur doivent s'adapter aux évolutions des modes de consommation (livraison à domicile, click & collect, drives en zone périurbaine) et à la concurrence des surfaces alimentaires spécialisées (réseaux d'enseignes spécialisées dans les produits frais ou bio notamment).
Dans ce contexte, l'adhésion à une centrale d'achat, la digitalisation du point de vente et le développement de services de proximité sont indispensables.
Les tensions inflationnistes sur les produits alimentaires (effet combiné de la hausse des cours des matières premières agricoles et de la flambée des prix de l'énergie) devraient perdurer jusqu'en 2023. Elles continueront de peser sur la consommation en volume, mais aussi sur la structure des ventes, les consommateurs se tournant davantage vers les premiers prix et les marques de distributeur.
Ce contexte renforcera la guerre des prix entre distributeurs dont les marges seront sous fortes tensions. Les parts de marché des enseignes de hard-discount devraient progresser.
La situation pourrait contribuer à accélérer le mouvement de consolidation du secteur de la grande distribution (opérations de fusions-acquisitions).
Les réseaux sous enseigne : dans le cadre d'une franchise, le franchisé reste propriétaire du fonds. Il s'approvisionne auprès de la centrale d'achat de la tête de réseau à qui il verse un droit d'entrée et des redevances d'exploitation.
Les succursales : les gérants ne sont pas propriétaires du fonds de commerce. Ils ont le statut de gérant-mandataire, voire de salarié dans certains réseaux.
Les groupements d'indépendants : ils permettent aux adhérents de profiter des conditions avantageuses d'approvisionnement auprès des centrales d'achat ainsi que de la notoriété d'une enseigne.
Bon à savoir
On compte 4 669 entreprises dans le secteur des supérettes en 2020¹.
En 2020, le chiffre d'affaires total du secteur était de 4,646 milliards d'euros².
Evolution du chiffre d'affaires du secteur en valeur³ | |
---|---|
2021 | 121,4 |
2020 | 122,0 |
2019 | 115,1 |
2018 | 111,7 |
2017 | 106,5 |
2016 | 102,5 |
2015 | 100,0 |
2014 | 98,7 |
2013 | 99,1 |
2012 | 97,7 |
2011 | 94,5 |
2010 | 91,7 |
(1) Source : Insee, démographie des entreprises et des établissements 2020 – champs marchand non agricole, Stocks d’entreprises au 31 décembre 2020, Supérettes.
(2) Source : Insee, Esane, Supérettes.
(3) Source : Insee, Indice de chiffre d'affaires base 2015, Supérettes.