Ouvrir une entreprise de transport de marchandises : Guide 2023
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Le secteur du transport routier est très sensible aux fluctuations conjoncturelles. En période de ralentissement de la croissance, les pressions concurrentielles se renforcent, affectant les marges de la profession dont le taux d'endettement s'accroît. Les transporteurs routiers doivent s'appuyer sur une structure financière saine pour résister aux variations conjoncturelles.
Les investissements de départ et de renouvellement sont très lourds. Les professionnels doivent donc veiller à intégrer leurs investissements dans une stratégie globale de développement répondant à des débouchés réels.
Les pressions concurrentielles conjuguées à la hausse des coûts de revient et à l'importance de la fiscalité auxquelles sont soumis les professionnels entraînent une diminution conséquente du niveau de marge des professionnels. La concurrence exacerbée du secteur nuit aux indépendants qui disposent de marges de manoeuvre moins aisées que les leaders du secteur en matière tarifaire. Ainsi, les défaillances d'entreprises du secteur se multiplient.
Une gestion défaillante (facturation, suivi des règlements, gestion du personnel et des plannings, entretien des véhicules, normes de sécurité…) entraîne d'importantes difficultés.
La profession souffre d'une mauvaise image en raison de conditions de travail difficiles (amplitudes horaires, temps d'attente, pression des contrôles, manutention, etc.). Les entreprises peinent donc à recruter.
Dans ce contexte, les professionnels qui réussissent le mieux font preuve de dynamisme commercial, de prudence dans leur stratégie de développement et d'une grande rigueur de gestion. Il est important notamment de stabiliser l'entreprise après chaque phase de croissance (nouveau véhicule, embauche de personnel, etc.) en évitant de précipiter les étapes.
Bon à savoir
80,9% des entreprises créées dans le domaine des transports et de l'entreposage sont encore en activité 3 ans plus tard¹.
Tous secteurs confondus, ce pourcentage atteint 75,2%¹.
(1) Source : Insee, Taux de Survie à 3 ans pour la génération 2014.
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