Quelles sont les aides financières pour les auto-entrepreneurs ?

En résumé :

  • L’État, les collectivités et certains groupements proposent des aides pour les micro-entrepreneurs.

  • L’ACRE permet de bénéficier d’une réduction de 50 % de vos cotisations sociales pendant votre première année d’activité. Ce dispositif est réservé à certains publics.

  • Vous pouvez aussi utiliser vos droits au chômage, grâce au maintien de l’ARE ou au versement de l’ARCE.

  • Diverses solutions existent par ailleurs pour obtenir des financements à des conditions avantageuses : prêts d’honneur, garanties bancaires, etc.

  • La loi prévoit aussi des aides fiscales : exonération de CFE, de TVA, allègements d’impôts, etc.

Dans cet article

Quelles aides pour les micro-entrepreneurs ?

Récapitulatif des aides pour les micro-entrepreneurs en 2025

En fonction de votre situation, vous pouvez bénéficier de nombreuses aides à la création d’entreprise !

👉 Voici un résumé de toutes les aides pour les micro-entrepreneurs recensées dans cet article.

Aides pour les micro-entrepreneurs

C’est quoi ?

L’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (ACRE)

Exonération de cotisations sociales durant la première année

L’exonération de cotisations sociales dans les DOM

Exonération partielle de cotisations sociales pendant 2 ans.

Les aides de Pôle Emploi (ARE et ARCE)

Versement d’allocations chômage mensuelles (ARE) ou sous forme de capital (ARCE)

L’aide pour les créateurs d’entreprise en situation de handicap de l’Agefiph

Aide financière pouvant atteindre 3 000 €

Le contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE)

Accompagnement à la création d’entreprise

Les aides sociales de la CAF (prime d’activité, ASS, RSA)

Aides financières sous conditions de ressources

Le prêt d’honneur solidaire

Prêt à taux zéro

Le prêt d’honneur création-reprise

Prêt à taux zéro

Le microcrédit de l’ADIE

Prêt pour les personnes qui n’ont pas accès au crédit bancaire

Les garanties bancaires (BPI, France Active, etc.)

Garantie pour obtenir un prêt bancaire

L’exonération de CFE

Exonération d’impôt

L’exonération de TVA (franchise en base)

Exonération d’impôt

Les dispositifs fiscaux zonés (BER, ZFU-TE, ZRD)

Réduction d’impôt et/ou de cotisations sociales

Le statut d’étudiant-entrepreneur

Accompagnement et aménagement du temps d’études

La prime Jeune de l’ADIE

Prime de 1 000 €

Les concours et bourses pour jeunes entrepreneurs

Somme d’argent

Le dispositif « 1jeune 1mentor pour Entreprendre »

Mentorat

La garantie Égalité Femmes de France Active

Garantie pour obtenir un prêt

Le programme Wom’energy du Réseau Entreprendre

Accompagnement et prêt d’honneur

Les réseaux d’entrepreneuriat féminin

Soutien entre femmes entrepreneures

Les aides régionales (ex-NACRE)

Aides financières ou accompagnement

Les aides européennes

Aides financières

Les aides sociales pour les micro-entrepreneurs

Tout d’abord, certains dispositifs vous permettent de bénéficier d’exonérations partielles de charges sociales.

L’aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise (ACRE)

L’aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise (ACRE) consiste en une exonération partielle de cotisations sociales pour les micro-entrepreneurs.

Fonctionnement de l’ACRE

Vous pouvez profiter de ce dispositif uniquement pendant votre première année d’activité. Plus exactement, vous pouvez en bénéficier jusqu’à la fin du 3e trimestre civil qui suit votre date d’immatriculation.

Bon à savoir

Si vous le pouvez, créez votre entreprise au début d’un trimestre civil (janvier, avril, octobre ou décembre). Ainsi, vous pourrez bénéficier de la durée maximale de l’ACRE, soit 12 mois.

➡️ Grâce à l’ACRE, vous ne payez des cotisations sociales qu’à hauteur de 50 % de leur montant habituel.

Nature de l’activité

Taux de cotisations normal

Taux de cotisations avec l’ACRE

Vente de marchandises, fourniture de denrées à emporter ou à consommer sur place et fourniture de logements

12,3 %

6,2 %

Prestations de services commerciales ou artisanales (BIC)

21,2 %

10,6 %

Activités libérales (BNC)

24,6 %

12,3 %

Activités libérales réglementées relevant de la CIPAV.

23,2 %

12,1 %

Bon à savoir

Les cotisations sociales applicables aux activités libérales (hors CIPAV) doivent augmenter au 1er janvier 2026. Leur taux sera porté à 26,1 % de votre chiffre d’affaires. Par conséquent, si vous bénéficiez de l’ACRE, vos charges s’élèveront à 13,05 %.

Bénéficiaires de l’ACRE

Tous les micro-entrepreneurs ne peuvent pas bénéficier de ce dispositif. L’article L5141-1 du Code du travail dresse la liste des personnes éligibles à l’ACRE.

  • Les demandeurs d’emploi indemnisés par France Travail.

  • Les demandeurs d’emploi non indemnisés, qui ont été inscrits à France Travail au moins 6 mois au cours des 18 derniers mois.

  • Les jeunes de moins de 30 ans qui ne remplissent pas la condition de durée d’activité pour prétendre à l’aide au retour à l’emploi (ARE).

  • Les jeunes de moins de 26 ans (ou de moins de 30 ans si vous êtes en situation de handicap).

  • Les bénéficiaires du RSA ou de l’ASS.

  • Les personnes salariées ou licenciées d’une entreprise frappée par une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire.

  • Les personnes qui ont conclu un contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE).

  • Les personnes qui créent ou reprennent une entreprise implantée au sein d’un quartier prioritaire de la politique de la ville.

  • Les bénéficiaires du complément de libre choix d’activité.

💡 L’obtention de l’ACRE n’est pas automatique. Vous devez en faire la demande au moment de la création de votre entreprise.

Attention

Vous ne devez pas avoir déjà bénéficié de l’ACRE au cours des 3 années précédentes.

L’exonération de charges sociales dans les DOM

Si vous lancez votre micro-entreprise dans un département d’outre-mer, vous avez le droit à une exonération de charges sociales. Elle s’applique sur certaines cotisations, pendant 24 mois à compter de la création d’entreprise.

Propulse compte pro

Les aides de France Travail pour les micro-entrepreneurs

Vous êtes allocataires de France Travail ? Vous pouvez bénéficier de dispositifs d’aide spécifiques !

L’ARE et l’ARCE

Si vous créez une micro-entreprise, vous pouvez continuer à percevoir vos droits au chômage issus d’une précédente activité salariée. Autrement dit, micro-entrepreneur et chômage ne sont pas incompatibles !

👉 Vous devez choisir entre deux dispositifs.

  1. Le maintien de votre ARE sous la forme de paiements mensuels.

  2. Le versement en capital par le biais de l’ARCE.

L’aide au retour à l’emploi (ARE)

En tant que demandeur d’emploi, vous avez le droit à l’ARE : France Travail vous verse des allocations chômage mensuelles.

Vous pouvez continuer à en bénéficier tout en exploitant votre micro-entreprise. Vos indemnités sont toutefois réduites au prorata du chiffre d’affaires que vous réalisez. Vos droits non perçus sont reportés dans le temps, ce qui permet d’allonger votre durée d’indemnisation.

Attention

Un changement majeur est intervenu dans le cadre de la modification des règles d’indemnisation au 1er avril 2025. Avant cette date, vous pouviez continuer à bénéficier de la totalité de vos droits ouverts. Désormais, le cumul de l’ARE avec vos revenus professionnels non salariés est limité à 60 % de vos droits restants à la création de votre entreprise.

Bon à savoir

Vous devez vous actualiser tous les mois auprès de France Travail. Cette procédure est indispensable pour déclencher le versement de vos allocations chômage. Très rapide, elle consiste à déclarer le montant de vos recettes encaissées au cours du mois écoulé.

L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE)

Vous pouvez aussi demander à percevoir vos droits en capital dans le cadre d’une création d’entreprise, grâce à l’ARCE.

👉 Ce dispositif vous permet de recevoir 60 % du solde de vos indemnités chômage en 2 versements égaux.

  • Le premier à la création de votre entreprise ;

  • Le second 6 mois plus tard, si votre activité perdure. Si vous avez créé votre entreprise après le 1er avril 2025, vous ne devez pas non plus avoir repris un emploi en CDI à temps plein.

Attention

Vous devez choisir entre l’ARE et l’ARCE : vous ne pouvez pas bénéficier des deux aides.

Le contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE)

Le CAPE est un contrat d’accompagnement à la création d’entreprise. Proposé par une entreprise ou une association, il vous prépare et vous aide à monter votre projet, selon un principe similaire à celui des couveuses d’entreprises. 🐣

Bon à savoir

Le CAPE est ouvert aux demandeurs d’emploi, aux bénéficiaires des minimas sociaux et aux salariés à temps partiel.

La structure accompagnante vous accorde un soutien et des moyens pour permettre le développement de votre projet d’entreprise. Vous pouvez continuer à profiter de vos aides sociales pendant toute la durée du contrat.

Une rétribution de l’accompagnant peut être prévue, mais ce n’est pas obligatoire.

Bon à savoir

Le CAPE est un contrat d’un an, renouvelable deux fois.

➡️ En résumé, ce dispositif vous permet de mûrir votre projet et de faire vos premiers pas dans la création d’entreprise avec le soutien d’un tiers expérimenté.

L’aide de l’Agefiph pour les demandeurs d’emploi handicapés

L’association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph) propose un dispositif spécialement dédié aux créateurs d’entreprise handicapés.

Il prend la forme d’une aide financière de 3 000 €. Le montant total du projet doit être d’au moins 7 500 €, couverts par un apport personnel de 1 200 € minimum.

Les aides sociales de la CAF

En tant que micro-entrepreneur, vous pouvez aussi prétendre aux aides sociales de la caisse d’allocations familiales (CAF).

👉 On pense notamment à :

  • la prime d’activité si vous percevez un revenu (que ce soit en micro-entreprise ou en tant que salarié) ;

  • le revenu de solidarité active (RSA) tant que vos revenus ne dépassent pas les plafonds légaux ;

  • l’allocation de solidarité spécifique (ASS) si vous avez épuisé vos droits au chômage.

Attention

Parmi les arnaques aux auto-entrepreneurs, nombreuses concernent les aides.

Les aides financières pour les micro-entrepreneurs

Vous avez besoin d’un financement pour lancer votre activité ? Certains dispositifs vous permettent de profiter de conditions avantageuses.

Le prêt d’honneur solidaire de Bpifrance

Bpifrance permet aux créateurs d’entreprise de bénéficier d’un prêt d’honneur à taux zéro.

Il est accordé sans intérêts et ne nécessite aucune caution personnelle ni garantie. Pour en profiter, vous devez obtenir un crédit bancaire d’un montant et d’une durée au moins équivalents.

Le remboursement s’étale entre 1 et 5 ans, pour un montant compris entre 1 000 € et 8 000 €.

Bon à savoir

Les personnes éligibles à ce dispositif sont globalement les mêmes que pour l’ACRE. Vous devez par ailleurs avoir créé votre entreprise depuis moins de 3 ans.

💡 Pour bénéficier de ce prêt, vous devez vous faire accompagner par un opérateur spécialisé. Rapprochez-vous de l’ADIE, d’Initiative France ou de France Active.

Le prêt d’honneur Création-Reprise de Bpifrance

Le prêt d’honneur Création-Reprise est aussi un crédit à taux zéro sans garantie ni caution personnelle.

Sa durée peut s’échelonner entre 1 et 7 ans, avec un différé d’amortissement qui peut atteindre 18 mois. Quant à son montant, il est compris entre 1 000 € et 80 000 €. Il vise à couvrir les frais liés au lancement de votre activité professionnelle, quel que soit le statut de votre entreprise.

Ce crédit doit être décroché dans le cadre d’un cofinancement avec un ou plusieurs autres prêts d’honneur obtenus auprès d’opérateurs d’accompagnement (Initiative France ou Réseau Entreprendre). Son montant ne peut pas excéder 1/3 du total des sommes levées grâce à ces dispositifs.

Bon à savoir

Réseau Entreprendre et Initiative France proposent d’autres formes de prêts d’honneur.

Le microcrédit de l’ADIE

Cette aide financière s’adresse aux créateurs qui n’ont pas accès au crédit bancaire pour micro-entrepreneur.

L’ADIE (l’association pour le droit à l’initiative économique) leur permet de bénéficier d’un prêt de 15 000 € maximum. Il est accordé à un taux de 8,07 % et est remboursable sous 6 à 48 mois.

Pour y prétendre, vous devez trouver une personne de votre entourage qui se portera garante de votre emprunt à hauteur de 50 % de son montant.

Les garanties bancaires

Pour renforcer vos chances d’obtenir un emprunt bancaire, vous pouvez bénéficier de garanties d’organismes qui se portent caution pour vous. En cas de défaillance de votre part, ils assureront une partie de la perte subie par l’établissement de crédit.

Vous pouvez notamment recourir à la garantie Création Standard de la BPI. Elle couvre 60 % du prêt consenti, sans limite de montant. Les financements concernés doivent permettre des investissements, l’achat du fonds de commerce, la couverture du besoin en fonds de roulement, etc.

France Active propose aussi différentes garanties visant à rassurer la banque. En fonction de votre projet et de votre situation, vous pouvez solliciter : la garantie Égalité Femmes, la garantie Emploi, la garantie Égalité Accès, etc. Elles ont toutes une durée maximale de 7 ans et représentent un coût de 2,5 % du montant couvert.

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Les aides fiscales pour les micro-entrepreneurs

L’administration fiscale prévoit différentes mesures incitatives pour encourager les créations d’entreprise.

Les dispositifs fiscaux zonés

Les entreprises qui s’implantent dans certains territoires prioritaires peuvent bénéficier d’aides fiscales. Ces dispositifs concernent notamment :

En fonction du dispositif, l’aide fiscale peut être plus ou moins importante. Elle peut même parfois se doubler d’une exonération de cotisations sociales. Choisissez bien votre lieu d’implantation, car il peut vous octroyer des avantages non négligeables 😉 !

Attention

Les micro-entrepreneurs ne peuvent pas bénéficier de certains dispositifs zonés, car ils sont réservés aux professionnels soumis à un régime réel d’imposition. On pense notamment aux ZFRR (zones France ruralité revitalisation) ou aux AFR (zones d’aide à finalité régionale).

L’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

Les micro-entrepreneurs sont assujettis par défaut au régime de franchise en base de TVA. Autrement dit, ils ne facturent pas de TVA à leurs clients, et ils n’ont aucune déclaration à établir.

Bon à savoir

Sous ce régime, vous ne pouvez pas récupérer la TVA acquittée sur vos achats de matériel, sur vos loyers, etc. Ces sommes constituent des charges pour votre entreprise.

Pour autant, cette exonération de TVA ne s’applique que si vous restez en dessous de certains seuils de chiffre d’affaires. Pour 2025, les montants à ne pas dépasser sont les suivants :

Activité exercée Seuil de base (CA de l'année précédente) Seuil majoré (CA de l'année en cours)
Activité commerciale et d'hébergement 85 000 € 93 500 €
Prestations de services et professions libérales 37 500 € 41 250 €
Avocats, artistes-auteurs et artistes-interprètes 50 000 € 55 000 €

➡️ Si vous franchissez le seuil normal, mais pas le seuil de tolérance, vous continuez à bénéficier du régime de franchise jusqu’au 1er janvier de l’année suivante. Vous devrez alors commencer à facturer la TVA à vos clients.

L’exonération de cotisation foncière des entreprises (CFE)

Toutes les entreprises nouvellement créées bénéficient d’une exonération de cotisation foncière des entreprises (CFE) pour leur première année d’activité. Ce dispositif s’applique aussi aux micro-entrepreneurs !

Bon à savoir

Les micro-entrepreneurs peuvent être exonérés de CFE pour une période plus longue s’ils se trouvent dans certaines situations.

Ainsi, si vous réalisez moins de 5 000 € de chiffre d’affaires annuel, vous n’êtes pas redevable de cet impôt. C’est aussi le cas si vous vous installez dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV).

Les aides pour les jeunes créateurs d’entreprise

Les pouvoirs publics souhaitent encourager l’entrepreneuriat chez les jeunes, en leur ouvrant l’accès à l’ACRE notamment. D’autres dispositifs existent pour vous aider à vous lancer dans cette nouvelle aventure.

La prime Jeune de l’ADIE

La prime Jeune de l’ADIE s’élève à 1 000 €. Elle concerne toutes les activités et s’adresse aussi aux micro-entreprises. Elle est liée à l’obtention obligatoire d’un microcrédit de l’ADIE d’au moins 1 000 €.

👉 Elle intéresse les jeunes de moins de 30 ans qui sont dans une des situations suivantes.

  • Résider en quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) ou dans une France ruralité revitalisation (ZFRR).

  • Être inscrit à une mission locale.

  • Bénéficier d’un contrat d’intégration républicaine de moins de 24 mois.

  • Avoir un niveau d’étude CAP-BEP ou inférieur.

  • Être demandeur d’emploi depuis plus de 12 mois.

  • Être bénéficiaire d’un minima social (RSA, ASS, AAH).

  • Être parent isolé.

  • Être en situation de handicap.

Le statut d’étudiant-entrepreneur

Le statut national d’étudiant-entrepreneur (SNEE) s’adresse aux porteurs de projet inscrits au sein d’un Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat (Pépite).

Il permet de bénéficier de certains avantages, tels que :

  • un accompagnement personnalisé avec deux tuteurs (un enseignant et un entrepreneur) ;

  • des possibilités d’aménagement des horaires, de substitution de stage, un droit à la césure ;

  • l’accès à des espaces de coworking pour favoriser les rencontres.

Bon à savoir

Ce dispositif s’adresse exclusivement aux étudiants post-bac. Vous pouvez suivre votre cursus en formation initiale ou continue.

Les concours pour les jeunes entrepreneurs

De nombreux trophées ou concours s’adressent spécifiquement aux jeunes qui souhaitent tester leur idée de business.

Exemple

Voici quelques exemples de programmes destinés aux jeunes entrepreneurs : le prix Moovjee, le prix Pépite, Graines de Boss, Petit Poucet, etc.

Le dispositif « 1jeune 1mentor pour Entreprendre »

Ce dispositif est proposé par le Moovjee. Il s’adresse aux jeunes de moins de 30 ans qui envisagent une création d’entreprise en France et prend la forme d’un programme de mentorat d’une durée minimale de 6 mois.

Les aides pour les femmes entrepreneures

Certaines aides pour micro-entrepreneurs s’adressent spécifiquement aux femmes entrepreneuses. Faisons le point !

La garantie Égalité Femmes

Proposée par l’association France Active, cette garantie permet de faciliter l’accès au crédit bancaire pour les femmes entrepreneures. Elle peut couvrir jusqu’à 80 % du prêt, dans la limite de 50 000 €. Elle dure maximum 7 ans.

Le programme Wom’energy du Réseau Entreprendre

Le Réseau Entreprendre a déployé un programme appelé « Wom’energy », destiné à encourager l’entrepreneuriat féminin.

Il s’agit à la fois d’un accompagnement humain, pour favoriser les rencontres business, et d’un soutien financier. Les créatrices peuvent ainsi solliciter un prêt d’honneur pour un montant compris entre 15 000 € et 50 000 €.

Les réseaux d’accompagnement pour l’entrepreneuriat féminin

De nombreux réseaux encouragent et promeuvent l’entrepreneuriat féminin : Action’elles, Force Femmes, Willa, Les Premières, etc.

💡 Certains sont spécialisés, tandis que d’autres s’adressent à tous les types d’activités.

Les aides régionales et européennes pour les entrepreneurs

Les régions et l’Union européenne offrent aussi des aides aux micro-entrepreneurs.

Les aides régionales (ex-NACRE)

Les collectivités territoriales proposent leurs propres dispositifs d’aides aux micro-entrepreneurs. Les régions ont notamment pris le relais du dispositif NACRE (nouvel accompagnement à la création ou à la reprise d’entreprise) en 2020. Elles définissent librement les modalités de leur soutien et les conditions pour en bénéficier.

Exemple

Le programme Entrepreneur #Leader de la région Île-de-France inclut un accompagnement humain et un soutien financier, sous la forme d’un microcrédit ou d’un prêt d’honneur.

Les aides de l’Union européenne

L’Union européenne se tient aussi aux côtés des créateurs d’entreprise pour les soutenir dans le lancement de leur projet. Les aides de l’UE peuvent être des prêts, des garanties, etc.

Bon à savoir

Pour identifier les dispositifs auxquels vous pouvez prétendre, vous pouvez utiliser le moteur de recherche de l’UE.

On parie que vous trouverez une solution pour concrétiser votre projet, parmi toutes ces aides pour les micro-entrepreneurs 🚀 !

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