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Les points de vigilance du centre équestre

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Mis à jour le 20 Février 2024
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Les principales difficultés du métier

Le poids des investissements

Acquisition du foncier, construction des infrastructures, achat de la cavalerie : les investissements de départ sont très importants. La diversification des activités et la mise aux normes des installations nécessitent également de réaliser de nouveaux investissements. Ils doivent être parfaitement maîtrisés pour être rentabilisés (adaptation aux attentes de la clientèle, optimisation de leur utilisation).

L'insuffisance du chiffre d'affaires et la maîtrise des charges

Les charges fixes étant très importantes, le niveau de chiffre d'affaires doit être suffisant pour que l'activité soit rentable. Or, le contexte concurrentiel conjugué à la baisse du nombre de licenciés freine à la fois les revalorisations tarifaires et l'augmentation du volume d'activité. Dans ce contexte, une mauvaise adéquation entre charges et produits est assurément fatale à l’activité.

Le turn-over élevé du personnel

La qualité de l'enseignement conditionne la notoriété du centre. Le turn-over du personnel peut entraîner une perte de clientèle (relation de confiance entre cavalier et éducateur) et priver le centre d'un débouché (spécialisation du personnel sur un domaine équestre).

Les contraintes du métier

La passion pour l'équitation se heurte très souvent à la réalité de la gestion d'un centre équestre. Le porteur de projet doit avant tout être un chef d'entreprise ayant un objectif de rentabilité. La rémunération de l'activité est souvent faible alors que les contraintes du secteur sont très importantes : le métier est très physique, les volumes horaires sont très importants et l’activité est très concentrée sur le week-end et pendant les vacances scolaires.

Dans ce contexte, les professionnels qui réussissent sont ceux qui disposent de fonds propres suffisants, sont bien préparés aux réalités du métier, veillent à l'adéquation de leur offre avec les attentes de la clientèle et misent sur la qualité de l'accueil, de l'enseignement et des infrastructures.

Bon à savoir

75,2% des entreprises créées, tous secteurs confondus, sont encore en activité 3 ans plus tard¹.

(1) Source : Insee, Taux de Survie à 3 ans pour la génération d’entreprises créées 2014.

Article mis en ligne le 20 Février 2024