Marché commerce de détail d'électroménager et électronique
Sommaire
Créez votre business plan gratuitement
Les créations sont le plus souvent réalisées à l'initiative de réseaux sous enseigne (succursalistes, franchises, coopérative). Le plus souvent, le service après-vente est confié à des sous-traitants spécialisées.
Les agencements, qui doivent être modifiés ou renouvelés tous les 5 ans, constituent les principaux investissements. Dans les commerces très spécialisés, des équipements spécifiques sont nécessaires (salle d'écoute insonorisée, etc). Le service après-vente nécessite un outillage, des pièces détachées et un véhicule de dépannage. Enfin, un système de sécurité adapté au magasin est nécessaire.
Le professionnel oriente sa stratégie commerciale vers des créneaux porteurs (produits innovants). Il consacre un budget important à la publicité (prix d'appel, reprises, remises) afin de doper le volume des ventes et limiter les invendus. Le professionnel suit de très près ses stocks, qu'il gère à flux tendus en préférant courir le risque d'une rupture de stocks plutôt que de voir s’accumuler des appareils vites démodés. Le professionnel suit le chiffre d’affaires généré par le service après-vente en tâchant d’équilibrer les charges et les recettes.
L'activité est marquée par une forte saisonnalité : le dernier trimestre constitue la période la plus propice, du fait des installations d'étudiants et des fêtes de fin d'année, alors que l'été est une période creuse. Les marges sont supérieures sur les appareils électroménagers et leurs prix se déprécient beaucoup moins vite que ceux du matériel audiovisuel. La maintenance, souvent sous-traitée, nécessite des moyens et du personnel hautement qualifié dans les nouvelles technologies.
Les achats représentent 50 à 60 % du chiffre d'affaires. Les charges de personnel constituent le deuxième poste le plus important. Les loyers sont souvent très élevés, notamment en centre-ville.
Le résultat dépend principalement de la maîtrise du chiffre d'affaires et de la marge brute. Pour réussir, le professionnel doit parvenir à une rotation de ses stocks quatre fois dans l'année, ce qui le garantit contre le risque d'une dépréciation technologique du matériel. Il doit également veiller à équilibrer les recettes et charges du SAV et, à défaut, recourir à la sous-traitance.
Les niveaux de rentabilité du secteur sont relativement faibles, compte tenu de la concurrence des acteurs du e-commerce et celle des grandes surfaces alimentaires. Les fonds propres doivent représenter au minimum 50% des capitaux permanents pour préserver une rentabilité correcte. Les besoins en trésorerie sont fréquents du fait du poids des stocks, et ce malgré les conditions de paiement accordées par les fournisseurs.
Commerce de détail de matériels audio et vidéo en magasin spécialisé
Evolution du nombre de création¹ | |
---|---|
2022 | 63 |
2021 | 66 |
2020 | 52 |
2019 | 69 |
2018 | 76 |
2017 | 82 |
2016 | 74 |
2015 | 87 |
Commerce de détail d'appareils électroménagers en magasin spécialisé
Evolution du nombre de création¹ | |
---|---|
2022 | 109 |
2021 | 111 |
2020 | 98 |
2019 | 153 |
2018 | 133 |
2017 | 130 |
2016 | 135 |
2015 | 138 |
Ratios de gestion clés² | |
---|---|
Marge brute | 43,06% |
Excédent brut d'exploitation | 19,81% |
Rotation des stocks | 71 jours |
Crédits clients | 21 jours |
Crédits fournisseurs | 59 jours |
Besoin de fonds de roulement | 14 jours |
(1) Source : Source : Insee, Démographie des entreprises et des établissements – champ marchand non agricole, Créations d’entreprises.
(2) Source : Moyenne indicative. Données exprimées en % et jours.