Le marché du commerce de matériel agricole
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Le secteur du commerce de matériel agricole reste très exposé aux évolutions conjoncturelles et structurelles de l'agriculture. Ces évolutions entraînent une baisse des investissements qui fragilisent les professionnels du secteur contraints de développer des activités annexes (location, vente d'équipements d'occasion, entretien, réparation, etc.) pour tenter de maintenir leur chiffre d'affaires.
Le secteur est très dépendant de l'activité agricole locale, dans la mesure où les professionnels du secteur ont une mono-clientèle, les agriculteurs, dont les revenus sont aléatoires.
La location ne cesse de gagner des parts de marché à la vente. Dans un contexte économique incertain, cette alternative séduit de nombreux clients désireux de s'affranchir des coûts de maintenance et d'alléger le poids des dettes. Ainsi, les résultats des loueurs de matériel agricole, en termes de chiffre d'affaires, sont nettement supérieurs à ceux des distributeurs. Pour lutter contre cette concurrence, ces derniers développent leurs services et certains décident même de diversifier leur offre en l'étendant à la location.
Le poids des investissements (immobilisations, matériel et stocks) étant particulièrement lourd, leur rentabilité est rarement assurée. Les fonds propres doivent être élevés, représentant plus de 50% des capitaux permanents.
La mutualisation du travail, du capital et du matériel permet de réduire les coûts de production, ce qui conduit les agriculteurs à s'associer en groupements agricoles d'exploitations ou à s'associer à l'une des coopératives d’utilisation du matériel agricole (CUMA). Ainsi, le partage du matériel au sein de cercles permet aux agriculteurs de réduire leur volume d’achat personnel, d’éviter les dépenses d’entretien et de profiter de matériel récent.
Dans ce contexte, les entreprises bien implantées et reconnues, qui disposent de fonds propres importants, qui sont dirigés par de véritables gestionnaires connaissant bien l'agriculture , sont les mieux placées pour résister.
Bon à savoir
70,7% des entreprises créées dans le commerce sont encore en activité 3 ans plus tard¹.
Tous secteurs confondus, ce pourcentage atteint 75,2%¹.
(1) Source : Insee, Taux de Survie à 3 ans pour la génération des entreprises créées en 2014.
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