Le marché de la mécanique générale
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Le secteur de la mécanique industrielle reste structurellement risqué en raison de sa grande sensibilité aux fluctuations économiques des industries automobiles et aéronautiques ainsi que de l'équipement mécanique, principaux clients du secteur. Le système de sous-traitance en chaîne rend particulièrement vulnérables les opérateurs de second rang.
Le secteur est étroitement lié à l'évolution du prix des métaux ferreux (acier) mais aussi non-ferreux (cuivre, zinc). L'achat des matières premières représente le deuxième poste de dépense du secteur. La hausse des coûts de production réduit ainsi considérablement les marges du professionnel.
Du fait de la rapidité des évolutions technologiques et des exigences de qualité des donneurs d'ordres, le professionnel doit constamment moderniser son outil de production alors que la rentabilité des investissements est rarement assurée du fait de l'instabilité de l'activité.
Les progrès technologiques réalisés dans des secteurs jusqu'alors complémentaires (fonderie, forge, emboutissage) permettent la production directe de pièces semi-finies, réduisant ainsi le recours à l'usinage. De plus, l'offre des pays à main-d'œuvre moins coûteuse (notamment les pays de l’Est) contribue à la pression sur les prix. L’impression 3D tend également à se développer.
Les petites entreprises artisanales, qui travaillent essentiellement en sous-traitance pour les grandes sociétés du secteur, sont les premières à subir les restrictions financières de leurs clients. En cas de difficultés, les plans sociaux prévoient la plupart du temps une limitation stricte de l'appel à la sous-traitance.
Dans ce contexte, les entreprises les mieux à même de résister aux fluctuations conjoncturelles sont celles bénéficiant d'une assise financière saine et dont la clientèle est diversifiée.
Bon à savoir
77,6% des entreprises créées dans l'industrie sont encore en activité 3 ans plus tard¹.
Tous secteurs confondus, ce pourcentage atteint 75,2%¹.
(1) Source : Insee, Taux de Survie à 3 ans pour la génération 2014.
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